Interpol / Sécurisation de l’espace CEDEAO - Hamed Bakayoko obtient le maintien du bureau régional à Abidjan

La 8ème réunion du forum des Ministres en charge de la Sécurité de l’espace CEDEAO s’est tenue à Abuja au Nigéria le 30 juillet 2011. A l’issue des travaux, le forum a décidé du maintien du Bureau Régional d’Interpol pour l’Afrique de l’Ouest à Abidjan. Une décision qui intervient au moment où le Ghana offrait ses services pour ravir le siège de l’institution, dont le rôle est important dans les opérations de police dans la sous-région. Après un véritable lobbying effectué par la délégation ivoirienne conduite par le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko, Abidjan peut enfin garder le siège qui avait été délocalisé à Lyon en France à cause de la crise qui secouait la Côte d’Ivoire. Mais le retour de l’institution ne sera effectif qu’après une mission d’évaluation et de consultation sur le terrain à Abidjan dans la première quinzaine du mois de septembre conformément à la requête du Secrétaire Général d’Interpol. Déjà, le rapport du président du Comité des Chefs de Police de l’Afrique de l’Ouest (CCPAO) et les contributions des ministres de la Sécurité de la sous région ainsi que les assurances données par le ministre d’Etat ivoirien de la Sécurité sur l’amélioration de la situation sécuritaire et la rénovation du nouveau bâtiment du Bureau Régional, s’avèrent un gage de ce grand retour. Qui facilitera les coopérations sous-régionales et internationales en matière de sécurité. Interpol dont les missions premières sont de lutter contre le grand banditisme, le trafic d’enfants, la cyber-criminalité, le trafic de drogue, la piraterie, la contrefaçon, le trafic d’armes légères et de petit calibre, etc, est présent dans 188 Pays et ne compte que six représentations régionales dans le monde dont quatre en Afrique. Le Bureau d’Abidjan, ouvert depuis 1984, en est le premier en Afrique. Il est présentement dirigé par le commissaire Angui Eboi Alain Justin Assemien qui s’est réjoui de ce retour qui permettra la reprise des activités de l’institution qui sont un soutien aux opérations de police.

N.E