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Société Publié le jeudi 4 août 2011 | Le Mandat

Eglise Méthodiste/ Après avoir perdu son procès en appel : Benjamin Boni accuse les autorités de partialité

Comme il fallait s’y attendre, le Bishop Benjamin Boni, leader de l’Eglise Méthodiste Unie-Côte d’Ivoire (EMU-CI) a décidé de saisir la cour de cassation pour faire annuler le jugement rendu public par le Juge Ali Touré qui, le mardi 19 juillet dernier, au Tribunal de Première Instance d’Abidjan avait mis fin à son rêve de s’accaparer le patrimoine de l’Eglise Protestante Méthodiste de Côte d’Ivoire (EPMCI). Un verdict qui, pourtant, avait déjà été prononcé, en première instance, par la Juge T. Cécile. L’homme de Dieu, malgré tout, veut revenir à la charge. En effet, selon les informations en provenance de nombreux temples, le Bishop Benjamin Boni accuserait les nouvelles autorités d’être à la base de son échec, en appel. « C’est parce que j’ai permis à l’ancien chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, de participer à deux cultes d’action de grâce au Temple du Jubilé que les autorités actuelles ont tout fait pour que je perde ce procès », a soutenu le chef de file de cette église, ‘’l’Evêque’’ Benjamin Boni. Et pourtant, c’était en 2009, sous Gbagbo, qu’il a perdu sa première bataille. A ce procès, d’ailleurs, le tribunal ne l’avait pas condamné à une peine d’incarcération. Et l’EPMCI n’avait pas fait appel du jugement. Parce que les responsables de cette communauté religieuse voulaient obtenir la manifestation de la vérité et les copies des documents ayant servi au Bishop Benjamin Boni pour procéder à la modification du nom de l’Eglise Protestante Méthodiste de Côte d’Ivoire en l’Eglise Méthodiste Unie-Côte d’Ivoire, obtenue par l’arrêté N°384 délivré par feu le ministre Issa Diakité, le 9 juin 2004. Dès lors, l’on peut comprendre que le Bishop Benjamin Boni qui, avec la décision du juge Ali Touré a perdu tous les temples, les presbytères, les écoles, l’Immeuble Alliance, etc, en somme, tout le patrimoine de l’EPMCI veut faire de la diversion. Les nouvelles autorités politiques et judiciaires n’ont rien à voir avec sa mésaventure. En effet, le Tribunal l’a simplement enjoint de fournir des documents, dans un délai d’un mois, attestant qu’il est effectivement le dépositaire du patrimoine qu’il revendique et qu’il bénéficie, dans ce sens, du quitus de la Conférence de l’EPMCI. C’est donc parce qu’il n’a pas pu apporter tous ces éléments de preuves jusqu’à ce jour que l’article 10 de la loi 60-315 sur les Associations déclare l’irrecevabilité de sa requête.

JULES CESAR
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