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Politique Publié le vendredi 12 août 2011 | Le Nouveau Réveil

Après des visites à Korhogo, Bouna et Katiola, les experts de l`ONUCI : “Simone est satisfaite de ses conditions, Gbagbo aussi”

© Le Nouveau Réveil Par Emma
Présidence de la République de Côte d`Ivoire : Mme Simone Ehivet-Gbagbo, première dame
Mardi 21 avril 2009. Abidjan. Bourse du travail
En ce qui concerne Mme Gbagbo qui est en résidence surveillée, je crois que les conditions sont bonnes. Nous avons longuement parlé avec elle. Elle est satisfaite de ses conditions. Quant à l'ancien président, nous nous sommes longuement entretenu avec lui ". Ces propos sont de Guillaume Ngefa, chef par intérim de la Divion des droits de l'Homme (DDH) de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI). Tenus, hier, ils viennent éteindre la rumeur sur les prétendues maltraitances contre l'ancien couple présidentiel, alléguées par des cadres de l'ancien régime. Des visites ont été également rendues aux 25 personnes retenues à Boundiali, aux sept détenus de Bouna et aux cinq autres à Katiola accusées de " crimes économiques " et " d'atteinte à la sûreté de l'Etat ". Dans son évaluation faite à la presse, M Ngefa a souligné qu'aucun des dirigeants du défunt régime ne se plaint d'actes d'exaction ou de tortures quelconques. Tout juste, a-t-il relevé, "des murs des résidences à Bouna suintent et nécessitent de travaux d'étanchéité". Rien à signaler donc du côté des prestigieux prisonniers ivoiriens. Cependant, la DDH a dit avoir découvert 8 charniers aux alentours de trois établissements scolaires à yopougon. Le nombre des corps reste à déterminer. Par ailleurs, la mission s'inquiète de la poursuite des exactions armées. A en croire M Ngefa, 26 personnes ont été sommairement exécutées dont un enfant de 17 mois dans la période du 11 juillet au 10 Août dernier. Les crimes se sont déroulés dans la région de Duékoué, à Yopougon et Biéby à 40 km d'Adzopé. Si la mission n'identifie pas clairement les FRCI, elle pointe du doigt la résurgence de violents affrontements entre les FRCI et des jeunes au sud. De même que dans la localité de Nakiaho à 110 km de Daloa à l'ouest, où ces conflits prennent parfois la forme de règlement de compte ethnique.
Benoît HILI
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