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Société Publié le samedi 13 août 2011 | Le Patriote

Motus : Attention

“Les changements même les plus souhaités, ont leur part de mélancolie », disait si merveilleusement Anatole Mendès France. C’est ce sentiment qui anime l’opinion à la lecture de la lettre, non moins émouvante voire pathétique, de Jean Blé Guirao, qui vient de se voir ravir le poste de directeur général de l’AGEFOP. Point n’est besoin de le dire. L’homme se sent abusé et est désabusé, face à ce qui lui arrive. En lisant entre les lignes, on perçoit aisément qu’il a subi beaucoup de pressions pour renoncer à son poste. « Ô rage, Ô désespoir », pourrait-on s’écrier, tant le « Monnè », cette douleur indicible et incommensurable, a atteint son paroxysme, au point de désintégrer ce leader de l’UDPCI. Que s’est-il passé pour qu’on en arrive à cette situation qui fâche Blé Guirao ? La question est tellement essentielle qu’avant lui, un certain Lévy Niamkey avait vécu la même situation. Le nouveau pouvoir doit faire attention, pour ne pas créer de nouveaux frustrés. C’est cela même qui est à l’origine de la longue crise ivoirienne. De plus en plus, des voix se lèvent et s’élèvent pour dénoncer certaines pratiques qui se font jour sous les nouvelles autorités. Il est de bon aloi de crier haro sur le baudet car demain risque d’être ombrageux si rien n’est fait maintenant. A chacun sa croix, dira t-on. Au Patriote, s’ouvre également le temps des grandes interrogations. Ils sont bien surpris, certains ivoiriens, de voir que la Côte d’Ivoire bouge et que Le Patriote semble frappé de perclusion et disons-le tout nettement, d’indifférence. Nous qui avions crié « Boribana », à la chute de Gbagbo Seplou, faisons l’amer constat, qu’à la vérité, « BORIMABAN ». Il faut espérer que cela ne soit qu’une simple impression. A n’en point douter, le pouvoir doit opérer la prudence et écouter les cris d’orfraie, les bruits et les gémissements entendus, ça et là, en provenance des militants et des cadres qui estiment avoir été oubliés au lendemain de la victoire. A défaut de leur donner des postes, il faut leur donner des signaux d’espoir. En clair, il faut leur parler ! Il est encore temps de sauver les meubles.
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