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Politique Publié le samedi 20 août 2011 | Le Patriote

Motus : Sanctions

La justice ivoirienne vient de sonner la fin de la récréation. Elle a inculpé l’ancien Chef de l’Etat et son épouse, pour crimes économiques, vols aggravés et détournements. En le faisant, notre Justice met un terme au puéril et indécent débat alimenté par les frontistes, qui ne cessaient de réclamer la libération de l’ancien couple présidentiel. Ils en faisaient même la condition de la réconciliation et du retour de la paix. Comme s’ils n’avaient plus souvenance de la tragédie que cet homme, pour son obsession pour le pouvoir, a fait vivre à son propre pays. Quand les refondateurs parlent, on a le net sentiment qu’ils n’ont aucune considération pour les milliers d’Ivoiriens tombés sous les balles bien assassines des mandarins et sicaires de Gbagbo Seplou. Il faut bien trouver une explication à leurs dérives langagières. En effet, tant que ce sont les enfants et parents des autres qui meurent, la vie continue de plus belle pour eux. Leur grand chef nous avait bien prévenus par son célèbre discours, sorte de programme de gouvernement : « Mille morts à droite, Mille morts à gauche, moi j’avance ». Il est resté dans cette logique, dix années durant, et le résultat, plus que désastreux, mérite sanction. Certes, il est vrai que le Président Alassane Ouattara a tendu la main à tous les exilés, leur demandant de rentrer au pays, pour la réconciliation et la paix. Mais cela ne saurait se faire en toute impunité et dans l’oubli des fautes commises. Pour sûr, ceux qui ont des choses à se reprocher, qui ont commis des crimes contre les Ivoiriens, doivent nécessairement répondre de leurs actes devant la Justice. Pour une vraie réconciliation, sans duplicité, il faut bien que les bourreaux reconnaissent les crimes commis et que les victimes ou leurs ayant droits pardonnent. C’est pourquoi, l’impunité ne doit pas prospérer. Pour l’avenir de la Côte d’Ivoire, cela ne doit pas être la norme, pour ne pas rouvrir la boite de Pandore et inaugurer de nouveaux drames que nous viendrons pleurer et condamner. Avec le changement du 11 avril dernier, il est temps, grand temps que chacun assume ses actes et arrête de louvoyerl


Bamba Alex Souleymane prend sa place au RDR
Il a choisi de se dévoiler enfin ! Hier matin, à la mairie de Treichville, Bamba Alex Souleymane, journaliste émérite et ancien conseiller du Premier ministre, a déposé ses valises au Rassemblement Des Républicains. En présence du ministre Houga Bi, du président du Conseil Général d’Odienné, Koné Abdoulaye, du représentant du SG du RDR et de nombreux amis, celui qu’on appelle affectueusement « BAS », a donné les raisons de son choix. « Un acte important de rupture dans ma vie. Un acte de haute portée historique et décisif, pour combler un vide dans ma vie et dans ma carrière. Officiellement dans ce pays, je n’ai jamais appartenu à un parti politique, même si en tant qu’ancien rédacteur en chef et directeur du « Démocrate », je suis dépositaire de la pensée philosophique du Président Félix Houphouët Boigny. Aujourd’hui, c’est un rendez-vous d’affirmation d’un choix mûrement réfléchi….A cet instant précis, en ce vendredi saint du mois de Ramadan de pureté et d’affirmation de soi, j’ai décidé de tourner la page et de prendre un nouvel envol dans un autre registre. J’ai donc décidé d’adhérer au RDR, le parti martyr qui, depuis sa création jusqu’à l’avènement de Ouattara, a traversé des déserts enflammées. Un parti resté fidèle à ses idéaux de rassemblement », a martelé le conférencier, dans un salve d’applaudissements. Dans son adresse à la presse, Bamba Alex s’est réjoui du dénouement heureux pour le RDR, de la longue et meurtrière crise postélectorale : « En dépit de toutes les incantations de confiscation d’un pouvoir qui s’était délité, le peuple a combattu le bon combat ». Il a ensuite livré le supplice par lui vécu, avec l’interdiction de sortir du pays, de parler et d’écrire une seule ligne sur le conflit. Avant de révéler à l’assistance, cette déclaration que lui a faite le Général Kassaraté : « La gendarmerie ne bougera pas. C’est Ouattara qui a gagné. Nous sommes pour la loi et cette loi, c’est Alassane Ouattara ». A cette tribune, Bamba Alex, qui refuse « de verser dans quelques polémiques stériles », a rendu un hommage vibrant et poignant à son frère et ami, Guillaume Soro. « Je voudrais m’acquitter d’un devoir d’honneur et de gratitude. Je voudrais rendre un hommage au Premier ministre Guillaume Soro. Je lui suis reconnaissant pour m’avoir fait confiance en me nommant comme conseiller spécial le 14 septembre 2007. Nous avons bâti de grands chantiers. Je voudrais le féliciter pour la tâche combien difficile qu’il accomplit pour la nation. Une tâche difficile qui fait la marque des grands hommes dont Dieu a forgé le destin. Un homme qui ne peut pas porter reconnaissance n’en est pas un. Guillaume Soro est mon ami, il est mon frère et cette notion de famille est au dessus des relations hiérarchiques. Je suis conseiller à vie du Premier ministre. Je le dis parce que j’en ai entendu et il n’en est rien de tout cela. C’est un devoir de reconnaissance. Je voudrais fermer tous les débats d’arrière-boutique », a-t-il clarifié. Pour finir, Bamba Alex Souleymane a réaffirmé son choix politique : « Il faut éviter de confiner les gens dans le silence des sacrifices. J’aime le RDR et j’ai choisi le RDR ».
Bakary Nimaga
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