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Sport Publié le jeudi 25 août 2011 | Le Temps

Diaby le Gourou (colistier de Salif Bictogo) : «Notre programme est réaliste»

© Le Temps Par Nathan Kone
Election à la présidence de la FIF: lancement de la campagne de Salif Bictogo
Mardi 23 Août 201. Abidjan, Plateau. Hôtel Pullman. Le candidat Salif Bictogo lance sa campagne pour la présidentielle de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF)
Colistier de Salif Bictogo, Diaby le Gourou évoque, dans cet entretien, les grandes ambitions de sa liste.
Quel commentaire faites-vous sur le lancement des deux campagnes ?
Il est difficile de parler de soi, mais je vais en venir. Concernant l’adversaire, il a fait une sortie avec beaucoup de bruit. On a eu l’impression que c’était une assemblée générale animée par Jacques Anouma. L’héritage de Jacques Anouma n’appartient pas seulement à ses anciens collaborateurs cooptés et pas élus. Nous avons beaucoup de respect pour le président Anouma. Il sait de quoi il parle lorsqu’il parle de football. Ses anciens collaborateurs sont venus dresser son bilan. C’est Anouma qui a eu le quitus des clubs, pas eux. Ce n’est pas la peine de s’accaparer ses acquis et critiquer certaines réalisations qu’il avait voulu faire. je veux parler des 50 millions et 20 millions pour les clubs. Ils devraient être solidaires de sa gestion et non dire ce qu’ils disent. Ils ne peuvent pas s’accaparer des acquis d’Anouma dont la politique de gestion a été voulue par les clubs. Nous avons aidé Anouma à positionner le football. Son héritage n’appartient pas aux seuls carriéristes qui sont à la Fif. Nous, nous sommes des carriéristes au plan local. Nous faisons carrière dans nos différents clubs, pour certains 15 ans, d’autres 20 ans. En ce qui nous concerne, notre programme est réaliste. Nous vivons les réalités. En période de campagne, vous pouvez promettre des sommes de 100 à 200 millions aux clubs. C’est de la démagogie. Nous ne le ferons pas parce qu’on connaît les véritables problèmes.
Votre adversaire promet 12 milliards sur les 4 ans, alors que vous n’avez quasiment pas parlé d’argent, on ne comprend pas trop…
On peut avancer des chiffres, mais on préfère rester réaliste. C’est essentiellement les présidents de clubs qui animeront la fédé. Si nous sommes élus après le 10 septembre, les problèmes seront posés sur la table. Nous avons un programme, un business plan. Nous ne rentrons pas les débats de chiffre quand bien même on peut le faire. Nous avons parlé de pourcentage. Mettre à la disposition des clubs des cars pour leur déplacement leur enlève une épine du pied. Si les clubs ne payent plus l’hébergement, la restauration, je pense que c’est louable. Voilà un programme concret. En dehors de cela, nous comptons nous battre pour que les clubs aient la capacité juridique et avoir une adresse. Les partenaires sont là, les financements sont trouvés etc. Mais on préfère ne pas en faire du tapage.
Le projet de 76 cars aux clubs ivoiriens n’est-il pas du bluff ?
On est tous en Côte d’Ivoire. Il n’y a pas deux catégories de personnes. En dehors des présidents de clubs que nous sommes, nous gérons des entreprises. Nous avons des amis, des banques avec lesquelles nous travaillons. Même si certains s’accaparent les hauts fonctionnaires de notre administration qui relèvent des services publics, nous avons des amis, des attaches. Personne n’a le monopole de la gestion de la Fif. C’est vrai que beaucoup ont choisi d’y faire carrière, mais ça ne leur octroie pas forcement la faveur des sponsors et des bonnes volontés qui veulent aider à la modernisation de notre football. Nous avons les moyens de réaliser nos promesses.
Votre équipe semble composée uniquement de 18 «défenseurs»...
En situation de crise, je préfère 18 attaquants au lieu de 18 carriéristes ou 18 ramasseurs de balles qui se battent pour partager une manne. Nous sommes 76 clubs avec quelques partenaires dont la presse. Donc nous savons de quoi nous parlons. Lorsque vous vous retrouvez dans une situation avec un joueur en moins, vous pouvez mettre un attaquant dans les perches. Ça arrive en football. Je préfère 18 défenseurs pour sauver une situation au lieu de mettre des carriéristes, des intendants et des ramasseurs de balles dans un match. Personne ne connaît mieux nos problèmes que nous-mêmes. Les présidents de clubs sont infantilisés depuis un moment. Les gens pensent que l’argent fait tout, mais l’histoire nous a montré que ce n’est pas le cas. On aura des gens de la société civile pour nous accompagner. Mais 18 présidents de clubs peuvent gérer la fédération de façon moderne. Et nous en avons les moyens.
Entretien réalisé par Eugène Djabia
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