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Politique Publié le vendredi 26 août 2011 | L’expression

Crise libyenne , La Côte d’Ivoire choisit son camp

© L’expression
Activités gouvernement : Lecture du communique du gouvernement par le ministre de affaires Daniel Kablan Duncan
Ivory Coast Minister of Foreign Affairs Daniel Kablan Duncan reads a government communique declaring the recognition of the Libyan National Transitional Council (NTC) as the legitimate political leadership of Libya in Abidjan, on August 25, 2011. Meanwhile, embattled Libyan strongman Moamer Kadhafi called in an audio message for an armed struggle to defeat the `enemies` and to `liberate Tripoli`.
Dans une déclaration du ministre des Affaires étrangères Daniel Kablan Duncan, Abidjan a reconnu le Conseil national de transition (Cnt) comme le représentant légitime de la Libye.
Le cercle des pays africains qui ont lâché le président libyen Mouammar Kadhafi s’élargit. La Côte d’Ivoire vient de s’ajouter à liste des états ayant reconnu les insurgés comme les autorités devant représenter la Libye. Dans une déclaration hier à son cabinet, le ministre des Affaires étrangères a pris fait et cause pour les adversaires du guide de la Jamahiriya. Daniel Kablan Duncan évoque « la justesse » et « la pertinence » de la cause de la lutte des insurgés de Benghazi pour justifier ce soutien au Conseil national de transition (Cnt). « Notant l’appui multiforme de la communauté internationale en faveur du peuple libyen marqué par l’adoption et la mise en œuvre des résolutions 1970 et 1973 du Conseil de sécurité des Nations unies ainsi que par les initiatives du groupe de contact sur la Libye, le gouvernement ivoirien décide en conséquence de reconnaitre le Conseil national de transition (Cnt) comme seul représentant du peuple libyen pour conduire une transition politique en Libye », a déclaré Daniel Kablan Duncan. Il invite les nouveaux hommes forts en place à Tripoli à organiser des élections « libres, ouvertes et transparentes » pour conduire le pays à un développement durable. Abidjan se dit préoccupé par les massacres des populations civiles, les atteintes « massives » aux droits de l’homme amputées aux hommes de Kadhafi. Le régime Ouattara rompt d’avec une politique en vigueur sous la refondation qui entretenait des relations étroites avec le bouillant colonel. Mouammar Kadhafi avait effectué une visite à Abidjan où les « jeunes patriotes », ces supporters zélés de Laurent Gbagbo lui avaient réservé un accueil chaleureux. Cela s’est traduit par l’arrivée des investisseurs libyens sur les bords de la lagune Ebrié avec le rachat de stations Mobil, la création de la Banque sahélo-salienne (Bsic), la mise sur orbite de la société de téléphonie mobile Green. Tchiffi Zié, désigné comme le secrétaire général du Forum des rois et sultans d’Afrique, était un des porte-voix du frère guide. Kadhafi était adulé de Gbagbo à cause de ses prises de ses diatribes contre le colonialisme. En choisissant le Cnt, Alassane Ouattara a opté pour le pragmatisme.
Nomel Essis
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