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Art et Culture Publié le samedi 3 septembre 2011 | L’intelligent d’Abidjan

Tourisme / Travaux de réhabilitation et gestion : Qui veut torpiller l’Hôtel Ivoire ?

Les travaux de réhabilitation de l'hôtel Ivoire avancent bien. ‘’Pierre Fakhoury Organisation’’ à qui l'Etat a confié les travaux, tient les engagements. Alors que les travaux devaient s'étaler sur une période plus longue et plus lointaine, ‘’PFO’’ avait été mis à contribution lors des assemblées annuelles de la Bad. Un effort exceptionnel avait été fait par l’entreprise qui a su bénéficier de la confiance des plus hautes autorités ivoiriennes notamment le Premier ministre Guillaume Soro et le chef de l'Etat d'alors Laurent Gbagbo. Toutefois certaines exigences de sécurité, ainsi que le principe de précaution avaient finalement conduit le Bnetd à déconseiller l'ouverture immédiate et post-BAD du réceptif hôtelier à la clientèle, pendant que les travaux se poursuivent, alors que l'ancienne aile de l'hôtel Ivoire avait déjà été entièrement réhabilitée. Qui ne se souvient du satisfecit adressé à la Côte d'Ivoire et à PFO a cette époque ? Mais aujourd'hui, que se passe-t-il et quel est l'état des lieux ? Entre les autorités ivoiriennes au niveau gouvernemental et ministériel d’une part et d’autre part PFO, les relations sont au beau fixe. Récemment, le ministre du Tourisme était en mission à Paris. A cette occasion, Charles Aké Atchimou a eu une séance de travail avec le patron de PFO. Les travaux sont en cours et le promoteur reste disposé à prendre en compte les observations éventuelles du gouvernement. Certains s'étonnent qu'une société créée par PFO soit chargée de gérer l'hôtel Ivoire après les travaux. Selon des sources proches du dossier, il s'agit d'optimiser les choses en garantissant au mieux les intérêts de l'Etat ivoirien et de celui qui a fait les travaux. Durant cette période, l'Etat ivoirien est fondé à réclamer des choses au promoteur des travaux en cas de défaillance. En termes de responsabilité, que va dire et que peut dire l'Etat si des défaillances sont constatées par une nouvelle gérance ou par une exploitation différente, s'il se trouve que PFO est exclu et avance qu’il a donné des gages d'un travail sérieux au cours de la réhabilitation pour refuser d’endosser les défaillances ? Nos sources ajoutent également que la nature du financement des travaux de réhabilitation, basée sur le profinancement par PFO, face aux multiples contraintes et priorités de l'Etat fait que la création de la nouvelle société par l’entrepreneur, est une bonne chose. Le fait que le contrat bien justemement de gestion ait été d'un an signifie que les intérêts de l'Etat ont été bien pris en compte. Autrement c'est un contrat de deux ans, cinq ans ou même dix ans qui aurait été signé pour exploiter cet hôtel devenu vétuste. Solliciter l’avis de la gérance sortante, en qualité de consultant n’a rien d’un contrat léonin, ni d’une volonté de gruger l’Etat. Enfin, les réserves émises en son temps par les experts du BNEDT (alors qu’on pouvait penser que des éventuelles amitiés et relations personnelles entre Pierre Fakhoury et Ahoua Don Mello étaient susceptibles de prendre le dessus sur les intérêts de l’Etat), montrent bien qu’il n’y a jamais eu de complaisance dans le traitement de ce dossier, comme d’autres concernant PFO et l’Etat de Côte d’Ivoire. Autrefois joyau architectural et fierté pour la Côte d'Ivoire et la sous-région, l'hôtel Ivoire construit avec un partenariat avec des promoteurs privés israéliens est aujourd’hui devenu le symbole de cette Côte d'Ivoire vivant de ses performances du passé et qui n'a jamais pu, cinquante ans après, construire un complexe hôtelier de la même envergure et de la même dimension. En cours de route au cours des dix dernières années, le complexe est passé entre les mains de plusieurs promoteurs: des Saoudiens, des Libyens, des Américains et divers autres qui n'ont véritablement pas effectué de travaux. C'est l'impulsion donnée par PFO à la suite de la fermeture pour travaux qui permet à nouveau et aujourd’hui de valoriser le complexe, désormais regardé d'un œil neuf. Pas spécialisé dans la gestion hôtelière, PFO qui, à côté de l'hôtel Ivoire, avait à travers le rachat du Club Méditerranée souhaité contribuer a la relance du tourisme ivoirien, reste disposé à se retirer de la gestion du complexe de Cocody Blockhauss si tant est que cela dérange les autorités légitimes de Côte d'Ivoire et non des agents ou des fonctionnaires en mal de positionnement personnel ou de visibilité. Des cadres et dirigeants de société d'Etat ne peuvent se permettre de privilégier leur état d'âme au détriment des vrais intérêts de l’hôtel Ivoire et de la Côte d'Ivoire qui ne sont nullement menacés. L'hôtel ivoire n'a pas besoin de règlements de comptes ni de chasses aux sorcières. Les travaux suivent donc leur cours et se poursuivront jusqu'à ce que les autorités compétentes en décident autrement. Que ceux qui veulent torpiller l’hôtel Ivoire, parce qu’ils auraient des accointances avec telle ou telle personnalité, arrêtent donc leur agitation et s'en remettent à qui de droit. PFO entend, sans état d'âme et dans le cadre de sa légendaire et efficace discrétion, poursuivre l'ensemble de ses activités en Côte d'Ivoire, selon de bonnes sources. Et ce jusqu’à nouvel ordre, ou avis contraire des autorités compétentes.

Ismaël Dembélé
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