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Sport Publié le lundi 12 septembre 2011 | L’intelligent d’Abidjan

Les leçons du scrutin : Sidy est élu, son pouvoir n’a pas été négocié

L’élection à la présidence de la FIF s’est tenue comme prévue le 10 septembre 2011. Dans un calme olympien. Les clubs se sont exprimés librement. Et Sidy Diallo a gagné au décompte final. 21 voix de différence. Une victoire propre et digne. Tous ceux qui avaient rêvé d’un consensus pour aider un candidat, ont reconnu que l’élection est l’expression de la démocratie. Surtout quand l’élection se déroule dans de bonnes conditions comme l’a été celle de la FIF. Sidy Diallo a battu Salif Bictogo sur son propre terrain. Il a pris le meilleur sur les présidents de clubs rassemblés sur une liste. Les urnes ont parlé. Les clubs ont fait leur choix : Sidy. Pas un des leurs. Mais celui qui, à leurs yeux, est capable de développer le cuir en Côte d’Ivoire. Les pressions et autres rumeurs orchestrées çà et là, n’ont pas empêché la démocratie de faire une percée au football. Les raccourcis ont échoué pour le triomphe de la démocratie. Aujourd’hui, Diallo Sidy est un président heureux. Parce qu’il a été bien élu. Son pouvoir n’a pas été négocié. Il a gagné dans les urnes. C’est ce qu’il faut retenir. Les présidents de clubs proches de Bictogo sont restés dignes dans la défaite. Ils ont accepté cette défaite. «Ceux qui viennent c’est pour nous, alors pourquoi nous fâcher, les urnes ont parlé», disent-ils dans leur camp. En tout cas, cela a été le vœu de l’IA durant la campagne. On a vu qui est qui. Diallo sait vers qui se tourner et il sait comment consolider son pouvoir. Le tsunami qui aurait contraint Dieng Ousseynou, Jacques Anouma et Anzouan, à ne pas se présenter pour l’élection, n’est plus qu’une utopie. Puisque Bictogo a tenu jusqu’au bout. Il a affronté Sidy de façon loyale. C’est à l’honneur de la liste Bictogo. Honneur aussi de celle Sidy qui a gagné. Parce que rien n’arriverait à un délégué s’il décidait de ne pas le voter une fois dans l’isoloir. L’ère ASD doit être une page de succès pour tous les acteurs. Les discours de campagne sont du passé. Bravo aux différents acteurs pour cette finale explosive et surtout fair-play. La leçon doit faire école.
Annoncia S
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