La tension monte entre les représentants du parti d’Henri Konan Bédié à Yamoussoukro. Ils dénoncent la procédure mise en place par le comité électoral local. Face à ce qu’ils qualifient de méthodes anti-démocratiques, un collectif des candidats aux élections législatives à Yamoussoukro commune et sous-préfecture, a décidé de se faire entendre. Ci-dessous leur déclaration.
A Monsieur le Président de la commission électorale locale
Met : Lettre de protestation
Monsieur le Président,
Nous les candidats aux législatives 2011 dans la circonscription de Yamoussoukro sous la bannière du PDCI-RDA, venons vous relater les faits suivants:
Dans le cadre du choix des candidats devant représenter au cours des élections a venir, notre grand parti, la direction du PDCI-RDA, au regard des échecs antérieurs, a convenu qu'avant l'application strict des dispositions statutaires, la recherche du consensus soit trouvée. Si nous sommes d'avis avec cette disposition, nous pensons aussi que la recherche du consensus, étant un acte de bon sens et de cohésion au sein de notre parti doit s'opérer par les prétendants de commun accord avec les facilitateurs. Et nous dénonçons la procédure tendant à soumettre les questionnaires aux candidats. Cela laisse ces derniers à la merci des membres du comité électoral local dont la probité n'est pas avérée. En effet, nous venons par la présente vous informer que certains candidats ont pu s'approprier les questionnaires avant les interrogatoires. Comment comprendre que des candidats puissent obtenir des notes qui frisent le ridicule : 78/80. Des candidats ne disposant pas de carte d'électeur ni de carte d'identité, ne militant pas à Yamoussoukro ont eu leurs dossiers déclarés recevables. Et de surcroît classés 5eme/9 avant le Député sortant et les secrétaires de section. Des membres du comité électoral local, appelés "société civile' invités à statuer sur le militantisme des candidats alors qu'eux même ne participent pas à la vie du Parti.
Nous croyons, s'il est vrai que le militantisme est l'un des fondements essentiels pour tout parti, il est aussi important que la popularité et la capacité de mobilisation des populations autour de notre idéal commun sont plus qu'indispensables pour le triomphe du PDCI-RDA. Au regard de tout ce qui précède, nous venons protester vigoureusement auprès de vous contre cette procédure de consensus viciée dès le départ.
1/Nous, le député Amani Molo ; Baba Sylla, cadre et membre du comité de base; Yobouet Kouamé, secrétaire de section, membre du Grand Conseil ; Ahui Ben Nguessan président de la coordination JPDCI-RDA ; Mme Ekondé née Kouamé Affoué Monique, membre du grand Conseil, P.O Mme Kouadio Eugénie, présidente de l’UFPDCI-RDA Ngokro (Comité Plais) ; Dr. Kouadio Philippe, membre du Grand Conseil, P.O Kacou Amoin Sylvie, candidats aux législatives 2011 souhaitons l'organisation en toute transparence des élections primaires pour designer les représentants de notre parti à Yamoussoukro.
2/Retirons notre confiance au comité électoral local dans le choix des futurs candidats du parti aux élections législatives.
3/Récusons le comité électoral local pour les faits ci-dessus énumérés.
4/Demandons la mise en place d'un nouveau comité électoral local ou son renforcement par de nouveaux membres avec la participation des représentants de chaque candidat.
Fait à Yamoussoukro le lundi 12 septembre 2011
Le Collectif
A Monsieur le Président de la commission électorale locale
Met : Lettre de protestation
Monsieur le Président,
Nous les candidats aux législatives 2011 dans la circonscription de Yamoussoukro sous la bannière du PDCI-RDA, venons vous relater les faits suivants:
Dans le cadre du choix des candidats devant représenter au cours des élections a venir, notre grand parti, la direction du PDCI-RDA, au regard des échecs antérieurs, a convenu qu'avant l'application strict des dispositions statutaires, la recherche du consensus soit trouvée. Si nous sommes d'avis avec cette disposition, nous pensons aussi que la recherche du consensus, étant un acte de bon sens et de cohésion au sein de notre parti doit s'opérer par les prétendants de commun accord avec les facilitateurs. Et nous dénonçons la procédure tendant à soumettre les questionnaires aux candidats. Cela laisse ces derniers à la merci des membres du comité électoral local dont la probité n'est pas avérée. En effet, nous venons par la présente vous informer que certains candidats ont pu s'approprier les questionnaires avant les interrogatoires. Comment comprendre que des candidats puissent obtenir des notes qui frisent le ridicule : 78/80. Des candidats ne disposant pas de carte d'électeur ni de carte d'identité, ne militant pas à Yamoussoukro ont eu leurs dossiers déclarés recevables. Et de surcroît classés 5eme/9 avant le Député sortant et les secrétaires de section. Des membres du comité électoral local, appelés "société civile' invités à statuer sur le militantisme des candidats alors qu'eux même ne participent pas à la vie du Parti.
Nous croyons, s'il est vrai que le militantisme est l'un des fondements essentiels pour tout parti, il est aussi important que la popularité et la capacité de mobilisation des populations autour de notre idéal commun sont plus qu'indispensables pour le triomphe du PDCI-RDA. Au regard de tout ce qui précède, nous venons protester vigoureusement auprès de vous contre cette procédure de consensus viciée dès le départ.
1/Nous, le député Amani Molo ; Baba Sylla, cadre et membre du comité de base; Yobouet Kouamé, secrétaire de section, membre du Grand Conseil ; Ahui Ben Nguessan président de la coordination JPDCI-RDA ; Mme Ekondé née Kouamé Affoué Monique, membre du grand Conseil, P.O Mme Kouadio Eugénie, présidente de l’UFPDCI-RDA Ngokro (Comité Plais) ; Dr. Kouadio Philippe, membre du Grand Conseil, P.O Kacou Amoin Sylvie, candidats aux législatives 2011 souhaitons l'organisation en toute transparence des élections primaires pour designer les représentants de notre parti à Yamoussoukro.
2/Retirons notre confiance au comité électoral local dans le choix des futurs candidats du parti aux élections législatives.
3/Récusons le comité électoral local pour les faits ci-dessus énumérés.
4/Demandons la mise en place d'un nouveau comité électoral local ou son renforcement par de nouveaux membres avec la participation des représentants de chaque candidat.
Fait à Yamoussoukro le lundi 12 septembre 2011
Le Collectif
