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Art et Culture Publié le samedi 17 septembre 2011 | Le Patriote

Limogeage du DG intérimaire, vacances du Conseil d`administration - Maurice Bandaman (Ministre de la Culture et de la Francophonie) : “Le Burida doit sortir de la gestion en vrac”

© Le Patriote Par Serges T
Culture : Maurice Bandama reçoit l`ambassadeur de Chine.
Maurice Bandama, ministre de la Culture et de la Francophonie a accordé une audience le jeudi 07 juillet à l`ambassadeur de Chine près la Côte d`Ivoire.
Assez ! Le Bureau Ivoirien du Droit d'Auteur (Burida) a longtemps pataugé dans la fange de « la plaisanterie et doit sortir de cette gestion en vrac». L'ordre et la discipline doivent être désormais observés dans la gestion du Burida où les valeurs de « transparence et de bonne gouvernance » doivent être les maîtres mots. C'est ce qui transparaît clairement des propos de Maurice Kouakou Bandaman, ministre de la Culture et de la Francophonie qui se prononçait hier, à son cabinet au Plateau, sur "l'affaire Burida" qui défraie la chronique depuis un moment. Pour lui, cette situation de pourrissement qui a longtemps fait tant de mal aux artistes et créateurs ivoiriens ne doit plus prospérer. Surtout que lui, en plus d'être sociétaire de cette maison, a également mandat du chef de l'Etat, Alassane Ouattara, qui « veut faire de la Culture une industrie». S'appuyant sur l'article 67, le ministre a cru bon d'éviter le vide juridique que faisait courir le non aboutissement de l'appel à candidatures en optant pour l'une des propositions à lui faites par le Conseil d'Administration.

Fin de règne des administrateurs voraces et cupides qui s'engraissent sur la misère des artistes
Usant donc des prérogatives que lui confère la loi, le ministre a fait le choix de Mme Irène Vieira qui se présente comme la personne la mieux indiquée. Car, arguera t-il, « elle connaît la maison, elle est magistrate de Grade A6 avec un diplôme de 3ème cycle en gestion des droits d'auteur, elle a une expérience professionnelle de plus de 10 ans». Ce sont également les valeurs de « caractère, d'autorité et le charisme» qui ont milité en faveur de Mme Vieira qui remplace Michel Assiélou Florent dont l'intérim, après 90 jours, est arrivé à échéance. Et le Conseil d'Administration, présidé par le Magistrat Abo Fodjo n'ayant pu procéder au choix d'un nouveau DG, par appel à candidature risquait d'installer le Burida dans une autre impasse. C'est ce que le ministre vient d'éviter en mettant le conseil en vacances jusqu'au 15 octobre prochain. D'ici là, a expliqué Maurice Bandaman, les conditions d'un appel à candidatures selon les normes internationales, l'analyse en profondeur des recommandations de l'audit de la gestion depuis mars lui auront donné une lisibilité plus claire pour que le Burida sorte définitivement de l'ornière. Pour l'instant, le ministre investit Irène Vieira, la Directrice générale intérimaire de sa confiance. Elle qui a déjà dirigé cette maison de 2002 à 2006 et qui a été empêchée dans sa volonté de restructurer le Burida par, selon Maurice Bandaman, « des administrateurs qui se disent artistes alors qu'ils ne produisent plus et qui pillent, manipulent ». De toute évidence, le ministre demeure dans sa logique juridique qui a guidé le limogeage de Gadji Céli et Michel Baroan, respectivement PCA et DG qui faisaient« une gestion de fait de cette maison».

JAD
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