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NTIC Publié le mercredi 21 septembre 2011 | L’intelligent d’Abidjan

Prix / Grand Prix Africain du Cinéma, de la Télévision et des TIC : Un festival pour relancer le cinéma en Côte d’Ivoire

«La seule chose qui arrive à faire vivre les gens, ce sont les projets», dixit Arentess de Bonalii. Le réalisateur ivoirien lançait ainsi le 7 septembre au CNAC, 14è étage de la Tour E au Plateau, le Grand Prix Africain du Cinéma, de la Télévision et des TIC (GPACT 12). Un projet qu’il a mûri depuis trois ans. Le festival annoncé du 8 au 14 janvier 2012 se tiendra sur trois (3) sites : Yamoussoukro (INPHB, pour l’ouverture), Abidjan (Hôtel Ivoire, pour la cérémonie des Awards) et Assinie. Un rendez-vous très important, selon le directeur du GPACT. Il sera question pour le réalisateur – qui place la première édition sous le signe de la relance du cinéma – de faire voir autrement le cinéma en Côte d’Ivoire. Car, soutient-il, le GPACT est une fenêtre vers la mondialisation. «Nous voulons vendre la Côte d’Ivoire et permettre au cinéma ivoirien de se frotter au cinéma de l’extérieur. La Côte d’Ivoire a des acquis, il faut les vendre. Permettons à nos enfants de rêver. Il faut oser maintenant, être imaginatif, voir le cinéma autrement », dit-il. A la différence du Fespaco qui, précise Arentess de Bonalii (de son vrai nom Coulibaly Adama), est un festival populaire (académique) qui fait la promotion du cinéma d’auteur, le GPACT qui se veut select, «similaire à Cannes», sera un festival proche du public. Pour lui, le festival ouvre sa porte sur le cinéma commercial – faisant référence aux Oscars. Si de nombreux festivals sur le continent ont permis de faire exister le 7è art en Afrique, Arentess déplore qu’ils «n’ont pas pu rendre incontournables les productions africaines et n’ont pas suffisamment œuvré pour la commercialisation du cinéma en Afrique». Des limites que le directeur du GPACT impute à ces faits : un manque d’organisation structurelle, manque de salles de cinéma, manque de réseaux de distribution, manque de films adaptés aux besoins du public et aux nouvelles technologies de production, etc. «Des films enviables, mais cloisonnés», constate-t-il. De ce fait, Arantess espère la diffusion des films nominés en Afrique dans les cinémas de différents pays. De même que dans tous les centres culturels français, américains, espagnols et allemands (Institut Goethe). Ainsi le GPACT mettra non seulement en évidence les qualités et performances des acteurs mais «mettra aussi en compétition les productions des télévisions». Les présentateurs du journal télévisé (JT) seront donc en compétition. Le GPACT qui entend internationaliser les programmes, souhaite mettre à la disposition des télévisions africaines, des programmes originaux et pertinents. A partir du 1er octobre prochain, débuteront les piges pour les télévisions et Internet. Quant aux copies des programmes et des supports, elles doivent parvenir au festival avant le 31 du même mois. Les résultats de la sélection seront connus à partir du 30 novembre prochain. «Peuvent participer aux sections en compétition, les films et vidéos produits de novembre 2010 à octobre 2011», souligne l’organisateur. C’est conscient des insuffisances qui minent la télévision, les TIC et le cinéma, que le réalisateur explique le bien- fondé du GPACT. Qui vise à créer un «véritable marché» des productions et des concepts, à révéler les nouveaux (jeunes) réalisateurs de la télévision et du cinéma sur le contient, contribuer à l’avancement des nouvelles technologies, etc. D’où l’idée de création d’une zone franche de technologie. Les différents prix sont : le Grand prix Couronne d’or, le Golden Crown Awards (prix cinéma), Golden Crown Awards TV et les prix supports. Parmi les invités spéciaux invités, ont confirmé – confie Arentess de Bonalii – les Ivoiriens Isaac de Bankolé et Evra Touré (jocker du cinéma africain aux Etats-Unis), Danny Glover, Essomba. Sont attendus, Naky Sy Savané, Isabelle Becket, Fatou Ndiaye, Jamel, les acteurs de la série sud-africaine Jacob’s Cross, des acteurs ghanéens et nigérians.
Koné Saydoo
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