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Politique Publié le mardi 27 septembre 2011 | L’expression

Réconciliation nationale : Mme Faber sensibilise les femmes de Bouaké / Le succès du processus de réconciliation nationale passe par l’implication des leaders communautaires, en particulier les femmes.

© L’expression Par Guy Lasme
Contestations électorales : Mme Faber (CGLP) en appelle à la vigilance des représentants des candidats
Mercredi 4 novembre 2010. Bouaké
Les leaders communautaires de Bouaké ont participé mardi à un atelier organisé par l’Onuci. Thème : « La contribution des leaders communautaires dans le processus de réconciliation ». Initiée dans le cadre de la Journée internationale de la paix, la rencontre a été marquée par deux communications sur «L’implication de la femme dans le processus de réconciliation» et «Le rôle des alliances intercommunautaires et parentés à plaisanterie dans les résolutions de la crise en Côte d’Ivoire». La présidente de la Coordination générale de lutte contre la pauvreté (Cglp-Ci) a relevé que la réconciliation et la reconstruction passent nécessairement par un changement interne qui appelle à une modification positive en chaque citoyen. « Nous devons développer un nouvel état d’esprit positif en cultivant en nous la paix intérieure, c'est-à-dire nous réconcilier avec nous-mêmes », a clarifié Mme Maimouna Faber-Koné. C’est la somme des efforts qui permettra, selon elle, d’obtenir une société réconciliée et harmonieuse. « Si chacun de nous prend conscience de l’importance du processus de paix, si chacun de nous adresse des paroles fortes, empreintes d’amour et de paix à son prochain, si nous créons de nouveaux cadres organisationnels dans notre environnement immédiat, pour réunir toutes les ethnies, les confessions religieuses, les couches socio professionnelles pour développer l’entraide et la solidarité; alors, nous aurons fait un grand pas ensemble vers la cohésion sociale, la réconciliation et la reconstruction nationale », a-t-elle ajouté. La présidente de l’Ong a exhorté les pouvoirs publics à soutenir les efforts de paix par le financement des activités génératrices de revenus des personnes vulnérables. Ce qui permettra d’unir les différences autour de projets fédérateurs pour leur bien-être social. Pour sa part, le chef de section Onuci-Bouaké, Komi Afeto, a lu le message du secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, dans lequel il appelait à la démocratie pour apporter l’espoir à ceux qui sont marginalisés.

Marcel Konan, Correspondant régional
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