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International Publié le mardi 27 septembre 2011 | Le Mandat

France : Bourgi affirme s’être “trompé” sur les cas de Karim et Abdoulaye Wade

Devant la police française, Robert Bourgi a affirmé s’être "trompé" en accusant le président sénégalais Abdoulaye Wade et son fils Karim d’avoir contribué au financement occulte de la campagne de Jacques Chirac en 2002. Robert Bourgi fait machine arrière sur le cas du Sénégal. Lors de son audition à la brigade financière de Paris, jeudi 22 septembre, il a réitéré ses déclarations sur le financement des partis de droite français par des chefs d’État africains, à l’exception de l’un d’entre eux : le Sénégalais Abdoulaye Wade. L’avocat Robert Bourgi et « héritier » des réseaux de la Françafrique avait accusé Abdoulaye Wade et son fils et ministre d’État Karim d’avoir versé de L’argent liquide à Dominique de Villepin et Jacques Chirac pour le financement de la campagne de 2002. Devant les policiers, il a affirmé s’être « trompé » sur leur cas, niant désormais l’existence même de transferts entre les deux présidents.

L'"émotion" de Bourgi

Son avocat, Maître Eric Dupond-Moretti, a justifié cette « erreur » de Robert Bourgi par l’« émotion » qui était la sienne dans cette « démarche personnelle », dans une interview à Rfi. Robert Bourgi avait pourtant accusé les Wade père et fils en deux temps. Il avait d’abord affirmé qu’Abdoulaye Wade avait financé le clan Chirac à hauteur d’un million de dollars, ce qu'avait alors catégoriquement démenti le porte-parole de la Présidence sénégalaise. Puis, dans un entretien accordé au quotidien sénégalais “L'Observateur”, il avait ensuite accusé Karim Wade d'avoir remis la même somme à Dominique de Villepin alors secrétaire général de l’Élysée. Abdoulaye et Karim Wade avaient annoncé leur intention de porter plainte en diffamation contre Robert Bourgi, à Dakar et à Paris. En juillet dernier, Robert Bourgi avait déjà fait des déclarations embarrassantes pour le clan Wade en affirmant que Karim l’avait appelé, pendant les émeutes de Dakar, pour réclamer une intervention de l’armée française. La Présidence sénégalaise avait démenti une telle demande. Le rétropédalage de Robert Bourgi doit-il être interprété comme le premier pas vers une réconciliation avec les Wade ? Sur les accusations contre les autres chefs d’État africains (Blaise Compaoré du Burkina Faso, Laurent Gbagbo, l’ancien président de Côte d'Ivoire, Denis Sassou Nguesso du Congo-Brazzaville et Omar Bongo, le défunt président du Gabon), son avocat affirme en revanche qu’il maintient « l’ensemble de ses déclarations ».

Patrick N’Guessan
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