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Santé Publié le vendredi 7 octobre 2011 | Le Mandat

Formation des agents de santé : La reprise des cours hypothéquée à l’Infas

Annoncée pour le 12 octobre prochain, la reprise des cours à l’Institut national de formation des agents de santé pour tous les trois cycles risque d’être hypothéquée. Les étudiants qui réclament près de 10 mois d’arriérés de bourse menacent de tout bloquer si rien n’est fait. En effet, selon un étudiant de troisième année qui nous a joints, les responsables de cet établissement spécialisé ne se soucieraient aucunement des difficultés que rencontrent les étudiants. Puisque, sur les 12 mois de bourse qui auraient déjà été décaissé par l’Organisation mondiale de la santé (Oms), seulement deux auraient été effectivement payés aux étudiants. Et c’est le montant de 90.500 F CFA qui aurait été versé à chaque étudiant contre 100.000 F CFA comme convenu. Soit 9500 F CFA retenus pour, selon des sources en provenance de l’établissement, la confection de cartes magnétiques d’une banque de la place. Cartes que les étudiants soutiennent toujours attendre. Pour notre interlocuteur, « si les étudiants ne perçoivent pas leurs fonds, il ne sera pas question de parler d’une quelconque rentrée des classes ». Un avertissement à prendre véritablement au sérieux. Puisqu’en dehors des dix mois d’arriérés de bourse, une autre affaire risque de mettre le feu aux poudres. Il s’agit du problème de stage d’observation des étudiants de première année. A l’hôpital militaire d’Abidjan (Hma), ce n’est que le lundi 3 octobre dernier que ceux-ci ont débuté ces stages qui prennent fin le 15 octobre prochain. Ce qui signifie qu’ils n’auront que deux semaines de stage à faire. Alors que les 205 étudiants affectés au Chu de Yopougon ont eu la chance de débuter le 5 septembre dernier et ceux du Chu de Treichville, 72 h après. En effet, l’Hma n’avait pas vite admis la centaine d’étudiants affectés tout simplement parce que l’école n’aurait pas déposé à temps les lettres de stage qui devaient être validées par le directeur de l’hôpital. A tous ces faits, s’ajoute l’argent que réclament les professeurs pour la correction des épreuves du diplôme d’Etat. Ce sont toutes ces difficultés qui risquent de plomber la prochaine rentrée envisagée par les responsables de l’Infas.
JULES CESAR
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