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Société Publié le samedi 8 octobre 2011 | L’intelligent d’Abidjan

Propos de….

1- Bamba Amara, sous-préfet de Dogbo, assurant l’intérim du sous-préfet:
‘’Comme un phénix, la Côte d’Ivoire renaît de ses cendres’’
Sur l’initiative du ministère du Tourisme, les chefs traditionnels sont venus visiter La Baie des Sirènes. Quelle appréciation en faites-vous ?
Je pense que c’est une très bonne chose, en ce sens qu’aujourd’hui comme le Président de la République (Ndlr, Alassane Ouattara) a eu à le dire : « Côte d’Ivoire is back ! ». Nous devons comprendre que la Côte d’Ivoire doit renaître de ses cendres comme un phénix. Cette renaissance doit se faire par nos relations extérieures. Aujourd’hui, nous avons de nombreux opérateurs économiques qui accourent. C’est seulement à travers le Tourisme que nous pourrons redorer le blason de la Côte d’Ivoire.

N’est-ce pas que la réhabilitation des sites touristiques s’impose comme une panacée pour sortir le Tourisme de la léthargie ?
Il est capital que l’Etat réhabilite tous les sites touristiques qui ont été dégradés. Qu’il recherche de nouveaux sites qui soient un pôle d’attraction pour les opérateurs économiques qui viendront investir en Côte d’Ivoire.

Aujourd’hui, la sécurité reste le talon d’Achille du gouvernement ivoirien. Est-ce que les conditions sécuritaires sont réunies pour parler de Tourisme dans le département ?
Oui ! Aujourd’hui, nous pouvons dire qu’en matière de sécurité, la Côte d’Ivoire est l’un des pays de la sous-région où la sécurité est totale. Sur le terrain, nous assistons à une coalition des deux forces jadis antagonistes. Nous parlons d’une seule force, les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) qui ont à charge la protection du territoire ivoirien. Nous ne parlons plus de crise mais plutôt de relance économique.

2- Trois questions à Tagnon Nicolas, responsable de La Baie des Sirènes
‘’Il faut plus d’un milliard pour tout réhabiliter’’
Vous avez travaillé avec le Groupe Accor à un moment donné. Pourquoi les choses n’ont pas marché ?
J’ai travaillé avec le Groupe Accor en 1998 et 1999. C’est la politique de gestion qui n’a pas marché. Le groupe a toujours géré les hôtels d’affaires (comme Pullman et autres). Par contre, La Baie des Sirènes est un hôtel de vacances. C’est-à-dire que quand un touriste arrive ici (Ndlr : à l’hôtel), il est bien traité parce qu’il vient pour les vacances. Après deux ans de gestion, les responsables dudit groupe ont tout abandonné et ils sont partis. Parce qu’ils ont estimé qu’ils ne gagnaient rien.

A combien de nos francs, estimez-vous les frais de réhabilitation ?
Je peux estimer le coût total à un milliard et cinq cents millions de francs CFA. Mais, il faudrait que les frais des dépenses soient partagés. Aujourd’hui, il n’y a pas de moyens dans notre pays. Il y a au total soixante (60) chambres. On peut en réhabiliter trente et voir aussi comment mettre le restaurant sur pied en réhabilitant au moins cent cinquante (150) places assises, pour accueillir les premiers clients. Et puis, petit à petit, on pourra tout réhabiliter.

Avez-vous un message à l’endroit du Président de la République ?
Lors de son passage à Grand-Béréby, précisément dans le village Bôwè où je lui ai donné la ‘’Cola’’ (Ndlr : échanges de civilités), je lui ai demandé de visiter l’hôtel. Il l’a fait. Il m’a même rassuré qu’un tel joyau ne pouvait être laissé-pour-compte. Je lui demande de tout mettre en œuvre, en collaboration avec le ministre du Tourisme, pour que cet hôtel soit réhabilité.

Propos recueillis K.P
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