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Politique Publié le samedi 8 octobre 2011 | Le Nouveau Réveil

Leçons de la visite d’amitié et de travail du chef de l’Etat au Ghana, jeudi dernier : Ouattara prend la communauté nationale et internationale à témoin

© Le Nouveau Réveil
Activités du chef de l`Etat: le Président Alassane Ouattara chez son homologue Atta Mills, au Ghana
Jeudi 6 octobre 2011. Accra (Ghana). Le chef de l`Etat ivoirien, SEM Alassane Ouattara effectue une visite de travail au Ghana. Photo: de g. à dr. les Présidents Ouattara et Atta Mills
Renforcer les liens historiques, politiques et économiques qui unissent leur pays respectif, tel est l’objet de la visite d’amitié et de travail que le président de la République, Alassane Ouattara, a rendue jeudi dernier, à son homologue ghanéen, John Atta Mills. Mais le chef de l’Etat a mis à profit ses échanges avec le chef d’Etat ghanéen, pour passer au peigne fin, d’autres sujets phares engageant les deux pays en vue de la normalisation de la situation socio-politique en Côte d’Ivoire. Ainsi, cette visite d’amitié et de travail, en témoigne le communiqué final, a contribué à consolider la coopération tant au niveau sécuritaire qu’économique, mais également et surtout, de discuter en vue de trouver une solution définitive à la situation des refugiés ivoiriens au Ghana que l’on estime à plusieurs milliers d’individus. Un accord tripartite, ministères des Affaires étrangères du Ghana, de la Côte d’Ivoire et le Hcr, a même été signé à ce propos et le rapatriement volontaire de ces derniers interviendra sans aucun doute, les prochains jours. Sur ce point précis, le président de la République Alassane Ouattara est parvenu à obtenir un engagement ferme des autorités ghanéennes de «soutenir entièrement les efforts déployés pour assurer la paix et la stabilité en Côte d’Ivoire». Le chef de l’Etat du Ghana a ainsi «rassuré le président Ouattara que le Ghana n’encouragerait, ne tolérerait ni ne soutiendrait aucune activité de déstabilisation de la part des réfugiés ivoiriens à partir de son territoire». Mieux, dans le même ordre d’idée, le président Ouattara «a demandé la mise en œuvre complète des commissions rogatoires et des mandats d’arrêt émis contre les présumés coupables d’infractions commises suite à la crise postélectorale». Les autorités du Ghana, en retour, «acceptent d’examiner la question après avoir consulté les services compétents», souligne le communiqué. En clair, les extrémistes Fpi ou Lmp réfugiés dans ce pays, dont le discours reste toujours contraire à la dynamique de réconciliation engagée, doivent comprendre qu’ils sont désormais astreints au silence. Sinon, les autorités ghanéennes seront bien obligées de leur montrer le chemin de leur pays d’origine sous bonne escorte policière.

Le chef de l’Etat ivoirien vient encore une fois de leur tendre la main en les invitant à regagner sans tarder leur pays. En bon père de famille, il continue d’inviter ses compatriotes, sans exception, à venir prendre leur place dans la reconstruction du pays.

Et en bon berger, soucieux des efforts à consentir pour éviter que le troupeau ne se disperse, le président Ouattara vient de lever tous les obstacles et embuches au retour des réfugiés. Mais au-delà, il vient de prendre la communauté nationale et internationale à témoin sur sa détermination et son engagement à ne laisser aucun de ses compatriotes en dehors du territoire national. Il a fait et certainement continuera de faire sa part. Il importe maintenant que les extrémistes Fpi ou Lmp sachent raison garder et arrêtent les invectives et sautes d’humeur qui, vraisemblablement, jouent contre eux-mêmes.

Telles que les choses se sont passées, les autorités du Ghana, respectueuses de la parole donnée, taperont très bientôt du point sur la table pour ramener à la raison, ceux qui pensent toujours qu’avec les armes et la violence, ils parviendront à changer l’ordre institutionnel en Côte d’Ivoire. Que ce soit donc Assoa Adou, Justin Katina ou les autres Lmp qui, de leur exil doré, continuent de croire que l’ordre ancien qui a créé tant de désolation chez la population, reviendra, le glas a retenti. Et très bientôt, ce sera nul doute, la fin de la course pour eux.

Au-delà de ces aspects, la visite d’amitié et de travail du chef de l’Etat au Ghana a permis des discussions sur la délimitation des frontières et la question du pétrole. Les deux parties, sur ce volet précis, ont «réaffirmé la position commune de continuer à œuvrer pour parvenir à une solution amicale et mutuellement acceptable».

Paul Koffi
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