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Politique Publié le mercredi 19 octobre 2011 | Le Mandat

Evènements post-électoraux / Rumeurs de coup d’Etat Assoa Adou : “On ne prépare rien contre quelqu’un”

Séminaire de l’Union du fleuve Mano à Abidjan
Les conclusions des travaux présentées à Ouattara
Le président de la République a reçu, hier mardi 18 octobre 2011, au Palais présidentiel, une délégation de l’Union du fleuve Mano. Il s’agissait pour celle-ci d’aller présenter au chef de l’Etat les conclusions du séminaire interministériel qui s’est tenu hier, à Abidjan.

C’est la secrétaire générale de cette organisation, la guinéenne Diaraba Saran qui conduisait cette forte délégation avec à ses côtés le ministre ivoirien de l’Intégration africaine, Adama Bictogo. Au terme des échanges avec le président Alassane Ouattara, Mme Diaraba Saran s’est adressée à la presse en ces termes : « Lors du sommet de Morovia, le 17 juillet 2011, les présidents des pays membres de l’Union du fleuve Mano ont fait deux recommandations relatives aux infrastructures et au commerce. Nous venons de terminer un séminaire interministériel, il nous fallait donc venir présenter au président Alassane Ouattara la synthèse des travaux ». Selon Mme Diaraba Saran, dans sa politique d’intégration, l’Union du fleuve Mano doit faciliter le mouvement des personnes et des biens dans les pays membres, accélérer les échanges commerciaux et assurer la paix et la sécurité. « Pour aboutir à ces actions, il nous faut réhabiliter, au sein du bassin du fleuve Mano, toutes les infrastructures routières, industrielles et économiques qui ont été massivement détruites durant les crises qu’ont connu les 4 pays membres. A la question de savoir si des questions de sécurité ont été abordées avec le chef de l’Etat, Mme Diaraba Saran a répondu ceci : « S’il y a le développement, c’est une partie de la sécurité ». Elle a par ailleurs déploré le manque de communication entre les pays de l’Union, surtout au niveau aérien. Elle a indiqué que, par exemple, pour joindre Morovia à partir d’Abidjan par avion, il faut forcement passer par le Ghana. « Ce sont autant de choses que nous allons régler afin de faciliter la libre circulation, gage de l’intégration entre les pays de l’Union», a-t-elle rassuré. Rappelons que l’Union du Fleuve Mano regroupe la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Libéria et la Sierra Leonne. Bien avant la délégation, le président Alassane Ouattara a reçu le roi d’Abengourou, royaume de l’Indénié, nanan Boa Kouassi III qui, pour des raisons coutumières, n’a pas voulu faire une déclaration à la presse à sa sortie d’audience.
Adaye Kouakou
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