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Art et Culture Publié le samedi 22 octobre 2011 | Le Nouveau Réveil

2ème Congrès ordinaire du Groupement des Editeurs de Presse e Côte d’Ivoire (GEPCI)

© Le Nouveau Réveil
Le Directeur Général de l`entreprise de presse Les Editions Le Réveil, propriétaire de Le Nouveau Reveil, Denis Kah Zion
Introduction

RAPPORT D’ACTIVITES 2009

Elu au Congrès constitutif de 2005 à Grand-Bassam et réélu pour un deuxième mandat de trois ans à la tête du Groupement des Editeurs de Presse (GEPCI) lors du premier congrès ordinaire qui s’est tenu en mai 2008 dans la même localité, nous avons entrepris en 2009 de doter l’organisation de structures opérationnelles crédibles et viables. C’est ainsi que des commissions en charge des questions liées à la distribution, à l’impression et à la publicité ont été créées et mises sous la responsabilité des différents vice-présidents. Depuis la création du GEPCI en 2005, le Bureau exécutif a continué de se réunir tous les mardis ou mercredis pour identifier les actions à mettre en œuvre en vue de la réalisation de ses objectifs.
Malgré l’insuffisance de ses moyens, le GEPCI a été actif tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la Côte d’Ivoire.

Au plan intérieur

- Le GEPCI a poursuivi la campagne de sensibilisation sur la fraude sur les journaux avec l’appui financier de la société de distribution, EDIPRESSE, pour faire passer les spots conçus à cet effet à la télévision nationale, dans les quotidiens et certains périodiques de la place pendant deux semaines. Cette campagne devait être lancée en octobre 2009 suite à la propagation du phénomène de la location des journaux et de la fraude sur lesdits produits, mais malheureusement Edipresse n’a pas tenu sa promesse faite aux éditeurs. Un projet de mise sur pied d’une brigade anti-fraude sur les journaux a été confié par nos soins à des experts en la matière. Un chantier que devra poursuivre mon successeur pour que cette brigade s’installe dans les meilleurs délais.
- Le bureau exécutif a initié une rencontre avec le Directeur Général des Impôts en janvier 2009 en vue d’obtenir des allègements fiscaux pour les entreprises de presse. C’est ainsi que le gouvernement ivoirien, après avoir constaté effectivement l’incapacité des organes de presse à faire face à leurs obligations sociales et fiscales, a pris, en avril 2009, des mesures en faveur des entreprises de presse et des entreprises de communication audio-visuelle. Il s’agit de : l’exonération jusqu’au 31 décembre 2011 d’impôts sur les bénéfices industriels et commerciaux, le patrimoine foncier et la contribution nationale pour le développement économique, culturel et social de la Nation, annulation d’impôts et taxes de toute nature au 31 décembre 2008 pour les journaux et la Radio télévision ivoirienne (RTI). Après la publication desdites mesures, le bureau exécutif a sollicité et obtenu une rencontre avec le Chef de l’Etat d’alors pour lui exprimer la gratitude des éditeurs de presse
- Le Bureau exécutif a engagé en février 2009 des discussions avec l’Association des agences conseils en communication de Côte d’Ivoire (AACC-CI) suite à des plaintes des éditeurs relatives au non paiement par certaines agences des factures de publicité formulées par des maisons d’édition. Ces discussions ont permis à ces agences de respecter leurs engagements vis-à-vis des entreprises de presse et surtout d’envisager la signature d’un protocole d’accord AACC-CI-GEPCI, qui n’a finalement pas été signé après plusieurs semaines de négociations et d’âpres discussions. La raison principale : le manque de confiance. (le 1er vice- président de cette association étant responsable d’une agence indélicate)
- Le Bureau exécutif a échangé, en avril 2009, avec le Conseil Supérieur de la Publicité (CSP) sur la nécessité de signer une convention de partenariat qui exonérait toutes les entreprises de presse de la taxe annuelle d’un million et en retour les journaux doivent publier gratuitement les communiqués du Conseil Supérieur de Publicité (CSP).
- Le Bureau exécutif a eu des séances de travail avec le Conseil National de la Presse (juillet, août et octobre), le Conseil de gestion du Fonds de Soutien et de Développement de la Presse (août), l’Union des journalistes de Côte d’Ivoire en vue d’harmoniser leurs rapports.
- Le GEPCI a participé à de nombreuses conférences, débats et séminaires.
- Le Bureau exécutif a initié des actions de relations publiques pour obtenir le soutien et le partenariat de certaines entreprises et a même formulé auprès de la Chambre d’industrie de Côte d’Ivoire, une demande d’adhésion. Suite à cette demande la Chambre a souhaité que le GEPCI ait un statut d’observateur en attendant la prochaine assemblée générale.
- Le GEPCI a porté l’ensemble des projets des entreprises de presse dans le cadre de l’appel à projets lancé par le Fonds de Soutien et de Développement de la Presse (FSDP). Grâce à cette action, plus d’une dizaine d’entreprises de presse ont reçu des matériels informatiques de grande valeur et des véhicules de reportage. La Refondation a, en plus d’un véhicule, obtenu le financement pour l’achat de 36 tonnes de papier journal. Il faut préciser que le Bureau exécutif a négocié avec le FSDP pour porter les projets des entreprises de presse, d’autant plus que celles-ci ne remplissaient pas toutes les conditions imposées pour être éligibles au Fonds.
- Le Bureau exécutif du GEPCI, dès sa création, a mis un accent particulier sur l’esprit de confraternité qui doit prévaloir entre les patrons de presse. Malgré la diversité des lignes éditoriales, nous avons réussi à faire fédérer toutes ces contradictions dans une cohésion totale. Il est important de le souligner, et c’est à notre honneur de pouvoir gérer toutes les tensions qui pourraient nous diviser et jeter l’opprobre sur notre corporation d’éditeur. En ce qui nous concerne, nous avons tout fait pour nous mettre au dessus de tout soupçon. Et cela doit continuer sous les nouveaux organes dirigeants qui sortiront de ce congrès. C’est pourquoi, nous voulons, à ce stade du bilan moral, inviter les uns et les autres à cultiver l’unité, la fraternité et le bon ton. Nous avons beaucoup et d’importantes choses en commun et qu’il serait absurde de nous flageller pour faire plaisir à un leader politique.
- Depuis le printemps de la presse en 1990 jusqu’en 2005, date de la mise sur pied du GEPCI, les patrons de presse n’ont pas été suffisamment solidaires qu’ils l’ont été ces six dernières années. Aujourd’hui, et plus que jamais, l’entraide est devenue une réalité avec le GEPCI. Nos actions sociales ont été menées vers nos confrères en difficultés, incarcérés ou détenus. Que ce soit par des actions directes ou indirectes, le GEPCI est toujours resté attentif aux préoccupations de tous ses membres sans exclusive. Nous n’ avons jamais hésité à mettre le pied dans le plat quand il s’agit de défendre les éditeurs et tous nos proches collaborateurs que sont les Directeurs de Publication, les journalistes et tous les assimilés exerçant dans le secteur de la presse.
- Le GEPCI, en si peu de temps, est devenu une organisation incontournable sur l’échiquier national dont l’audience dépasse nos frontières. La présence de ses membres au sein des structures étatiques pour le représenter est révélatrice d’un travail colossal abattu par l’ensemble du Bureau exécutif. Le GEPCI est représenté dans les structures suivantes : Le BURIDA, le CSP, FSDP, Gouvernance Pétrole, Commission paritaire de la Carte d’Identité de Journaliste Professionnel et de Professionnel de la Communication. Autant de lauriers glanés qui ne font que positionner le GEPCI en tête du peloton.
- Toujours au titre de la représentation, l’un de nos membres siègera très bientôt au Conseil National de la Presse (CNP).

- Chers congressistes,
- Il ne se passe pas de jours que le GEPCI ne soit convié à des cérémonies de grandes envergures nationales. Et nous avions eu le privilège de prendre part aux différents sommets sur la presse et d’échanger avec nos gouvernants sur les questions liées à notre corporation.
- Aussi, la question de la formation de ses membres et de ses collaborateurs a-t-elle toujours été d’un grand intérêt pour le Bureau exécutif du GEPCI. Les séminaires de formation aux techniques managériales et de gestion des entreprises de presse en ce qui concerne les éditeurs que nous sommes, et le séminaire de formation des correspondants de presse qui a réuni plus d’une centaine e participants ont permis d’évaluer le niveau d’écriture journalistique de ces collaborateurs lointains et de leur donner des rudiments de quelques genres journalistiques.
- Recherche de partenaires et sponsors
Aucune organisation sérieuse ne peut gagner en crédibilité et en notoriété sans qu’elle n’associe à ses activités des partenaires sérieux tant au plan national qu’au plan international. Il s’agit de :

MOOV
MTN
ORANGE
L’Union Européenne
L’USAID (USA)
L’ACDI(Canada)
L’UNESCO
L’ex GRET
La Banque Mondiale
PETROCI
La SIR
L’Organisation de la Francophonie
Le FSDP
Le CSP

Plate-forme FDS-Presse
L’entreprise de presse ne peut être un moteur de développement d’un pays et accompagner la démocratie alors que ses journalistes sont bastonnés, emprisonnés ou même tués quand les sièges des entreprises de presse sont saccagés ou subissent des descentes musclées des Forces de défense et de sécurité. Le GEPCI a mis autour d’une table les patrons de la sécurité pour la signature dune plate-forme de bonne cohabitation Presse-FDS. Même si cette plate-forme n’est pas signée pour des raisons de secret-défense, il faut le reconnaitre que le pacte de non agression a été observée. Il avait été décidé de l’organisation d’une journée nationale Presse-FDS pour commémorer cette plate-forme si elle avait été signée. Cela aurait été l’occasion d’échanges et de retrouvailles.

La Réhabilitation sociale

Les Editeurs de Presse ont pris leur place qui est la leur dans l’ordre symbolique national. C’est pourquoi, cette réhabilitation sociale s’est imposée au GEPCI comme première mission pour donner une marque de qualité, de la distinction et du professionnalisme. Dans l’exécution de son programme d’activités ambitieux, le GEPCI a réussi à réconcilier la presse ivoirienne avec elle-même et avec l’extérieur, puis à la rendre plus crédible et rentable.

La charte de la presse nationale et des gouvernants

Si la rédaction d’une charte à remettre aux gouvernants ne s’est pas officiellement réalisée. Cependant, des actions d’envergure ont été menées dans ce sens. Ce qui augure de la présence du GEPCI dans les cérémonies officielles afin qu’il puise apporter sa contribution et son éclairage. Ce qui oblige, ces dernières années, les gouvernants à avoir une oreille attentive aux préoccupations de la grande famille de la presse et de la communication. Des acquis ont été obtenus.
Pour les entreprises de presse :
Le respect des règles de l’éthique et de la déontologie est de mise ;
Le respect scrupuleux de la loi régissant le régime juridique de la presse ;
L’organisation des séminaires de formation des Editeurs et journalistes ;
La signature de la Convention collective consensuelle
Pour les gouvernants
Des mesures susceptibles de permettre d’assurer un environnement sain par l’exonération d’impôts est devenu une réalité
Le soutien à la presse par le biais du FSDP soulage les entreprises de presse.

La Maison de l’Editeur
Très bientôt, la Maison de l’Editeur verra le jour. Cette maison qui est la vitrine de la presse va être réalisée par un partenaire qui l’offre gracieusement au GEPCI. Un somptueux édifice qui fera sans aucun doute le bonheur des Editeurs de CÖTE D4Ivoire et partant de l Sous-région.



Au plan extérieur

- Le GEPCI a pris part à une rencontre des managers de médias de l’Afrique de l’Ouest du 17 au 20 février 2009 à Accra au Ghana, qui avait pour but de réfléchir sur les mécanismes et les conditions d’accès aux fonds destinés au développement des médias. Le Président Dénis Kah Zion, votre serviteur, a représenté le GEPCI à cette rencontre sous régionale.
- Le GEPCI a participé en sa qualité de membre du Forum des responsables des médias de l’Afrique de l’Ouest (FORMAO) à la réunion annuelle du Forum africain des éditeurs qui s’est tenue à Grahamstown en Afrique du Sud du 4 au 8 septembre 2009. Le Secrétaire Exécutif, NGUILISSI François, alors 1er vice président chargé de l’économie générale de la presse a représenté le GEPCI à cette rencontre.



Au total, l’année 2009 a été une année difficile dans la mesure où l’association a rencontré d’énormes difficultés dans le recouvrement des cotisations de ses membres et la mobilisation de ressources additionnelles. Il faut le souligner que des missions ont été réalisées sans moyens. C’est l’une des raisons pour lesquelles des actions de très grande importance n’ont pu être menées avec efficacité.

RAPPORT D’ACTIVITES 2010
Pour la deuxième année de notre mandat à la tête du Groupement des Editeurs de Presse (GEPCI), nous avons mis l’accent sur la redynamisation du bureau exécutif et la création d’un Secrétariat exécutif pour booster les activités du Groupement. Ces décisions se justifiaient d’une part par l’indisponibilité de certains membres et d’autre part par l’absence d’une structure opérationnelle capable de mettre en œuvre les actions initiées par le bureau.
Comme cela a été arrêté, le nouveau bureau exécutif a continué de se réunir tous les mardis ou mercredis pour identifier les actions à mettre en œuvre en vue de la réalisation de ses objectifs.
Malgré l’insuffisance de ses moyens, le GEPCI a été actif pendant l’année 2010, au regard de la liste ci-dessus des activités menées pendant cette période :
- Le GEPCI a poursuivi la négociation entamée le 27 juillet 2007 avec le Syndicat national des agents de la presse privée de Côte d’Ivoire (SYNAPPCI), sous l’égide du Conseil National de la Presse (CNP), en vue d’aboutir à la signature d’un protocole d’accord relatif à la mise en œuvre de la convention collective des journalistes. Avant la signature dudit protocole le 1er juillet 2010, le bureau exécutif du GEPCI a reçu à son siège le Secrétaire Général du CNP pour lui faire part de ses observations par rapport à l’avant projet soumis à son appréciation. Au cours de cette rencontre, les éditeurs de presse ont dit également quelles étaient les concessions qu’ils pouvaient faire
- Les discussions qui ont été engagées en 2009 avec l’Association des agences conseils en communication de Côte d’Ivoire (AACC-CI) suite à des plaintes des éditeurs relatives au non paiement par les agences des factures de publicité se sont poursuivies. Mais elles n’ont pas abouti à la signature d’un protocole d’accord pour la raison évoquée plus haut.
- Le bureau exécutif a eu des séances de travail avec le Conseil National de la Presse, le Conseil de gestion du Fonds de Soutien et de Développement de la Presse et la Direction Générale adjointe de la Police Nationale en charge de la Voie Publique. Avec la dernière structure citée, il s’agissait d’amener la Police Nationale à ne pas mettre à exécution sa menace de chasser les vendeurs de journaux à la criée des différents carrefours et artères de la capitale économique

- Le GEPCI a joué le rôle d’interface entre les maisons d’édition et le FSDP dans le cadre de la première remise de dons et subventions aux entreprises de presse bénéficiaires, en interpellant par écrit le FSDP sur le non respect de ses engagements (indisponibilité de certains matériels)
- Le GEPCI a préparé l’organisation de l’Assemblée générale du Forum des Responsables des Médias de l’Afrique de l’Ouest (FORMAO) qui était initialement prévue à Abidjan, en négociant des partenariats avec MOOV (société de téléphonie mobile), la RTI, le Ministère du Tourisme, la CEDEAO. Ces négociations se sont avérées fructueuses car les différentes structures susmentionnées ont accepté d’accompagner le GEPCI dans l’organisation de ces assises où étaient attendus une centaine d’éditeurs. Le thème de cette rencontre étant en rapport avec la tenue des élections présidentielles en Côte d’Ivoire, il n’a pas été possible de l’organiser à cause des multiples reports de la date desdites élections
- Le bureau exécutif a entamé une visite dans les entreprises de presse afin de mieux connaître leurs réalités, les informer des réalisations à mettre à l’actif du GEPCI et les inviter à soutenir le Groupement dans la mise en œuvre de ses activités en s’acquittant de leurs cotisations annuelles
- Le GEPCI a pris une part active à la libération de trois journalistes de le Nouveau Courrier, incarcérés pour avoir publié des informations ‘’top secret’’ sur les détournements dans la filière Café-Cacao ainsi que d’un journaliste de ‘’Le Nouveau Réveil’’
- Le bureau exécutif a mené des actions sociales en participant notamment aux obsèques de l’ex-président de l’UNJCI
- Informé en août de l’accumulation des impayés des agences de publicité, le Bureau Exécutif a initié des actions qui ont notamment consisté à faire aboutir les négociations avec les sociétés de téléphonie mobile MOOV et MTN en vue de l’apurement par elles des dettes de MEDIADATA (180 millions) et BENEFIC (240 millions) envers respectivement 14 et 17 entreprises de presse. Ces négociations se sont avérées nécessaires dans la mesure où les agences susmentionnées n’ont pas été capables de payer les factures de publicité estimées à près de 420 millions de FCFA, alors que lesdites factures avaient été payées par les annonceurs. Pis, l’une d’entre elle, BENEFIC, s’est mise sous la protection d’une ordonnance en règlement préventif.
Malgré l’absence de ressources financières, le GEPCI a su jouer le rôle qui est le sien dans le secteur de la presse. Le GEPCI s’est engagé à faire mieux l’année suivante en initiant des études et en renforçant les capacités opérationnelles de ses membres, si des moyens suffisants et nécessaires sont mis à sa disposition.


RAPPORT D’ACTIVITES 2011
L’année 2011 a été une année difficile pour notre groupement. En effet, la crise post électorale qui a éclaté à la suite du second tour de la présidentielle du 28 novembre 2010 a impacté négativement la viabilité des différents secteurs d’activité. Du reste, de nombreux dégâts matériels et d’importantes pertes financières ont été enregistrés. Ces faits, qui sont consécutifs aux actes de pillages, saccages et incendies perpétrés après la chute de Monsieur Laurent GBAGBO ont contribué à détériorer la situation financière déjà très précaire des entreprises de presse. Le mois que l’on puisse relever, c’est que la presse ivoirienne a payé un lourd tribut de la grave crise post électorale que la Côte d’Ivoire vient de vivre. Et plusieurs raisons expliquent cet état de fait :
1- Le Conseil National de la Presse (CNP) mis en place par le gouvernement de l’ancien régime le lundi 7 février 2011, voulant tenir en bride la presse proche du RHDP (Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et le Paix), a multiplié des sanctions pécuniaires à l’endroit de nombreux journaux allant jusqu’à la suspension de parution de certains titres ;
2- Les menaces récurrentes formulées contre la presse par les partisans de Monsieur Laurent GBAGBO et la persistance de la crise post – électorale ont occasionné l’absence des journaux dans les kiosques pendant près de 30 jours ;
3- Les entreprises de presse notamment celles proches de l’ancien régime ainsi que la société de routage et distribution EDIPRESSE n’ont pas échappé aux saccages, pillages (matériels roulants, matériels informatiques, matériels de bureau, imprimerie) et incendies consécutifs à la chute, le lundi 11 avril 2011, de Monsieur Laurent GBAGBO ;
4- Les entreprises de presse ont du mal à entrer en possession des sommes issues des ventes de journaux des mois de février, mars et avril parce que EDIPRESSE est dans l’incapacité de reverser l’argent encaissé du fait des actes de pillage et d’incendie dont elle a été victime.
Au total, la persistance de la crise post électorale n’a pas permis à notre groupement de fonctionner normalement pendant les six premiers mois de l’année 2011. Les activités ont repris avec les négociations avec les responsables de MTN le 7 juillet 2011, en vue de l’apurement de la dette de Bénéfic. Ces négociations ont abouti à la signature d’un protocole d’accord entre MTN et le GEPCI. La société de téléphonie mobile MTN s’est engagée dans le cadre de ce protocole à apporter de l’aide aux entreprises de presse pour le préjudice que leur avait causé BENEFIC d’une part et pour les dommages qu’elles auraient subis du fait de la crise postélectorale en Côte d’Ivoire. Le protocole stipule que cette aide se fera de la manière suivante :
1- MTN CI s’engage à apporter une assistance en numéraire d’un montant total de 60. 000. 000 FCFA aux entreprises de presse susmentionnées par l’entremise du GEPCI. Ce don vise la pérennisation de l’activité de presse en Côte d’Ivoire, les entreprises de presse ayant fait l’objet de saccages, pillages et incendies après le second tour de l’élection présidentielle.
2- MTN CI rémunère à hauteur de 62. 029. 105 FCFA les actions de relations publiques initiées dans la presse à l’occasion des 21 Jours d’Actions Citoyennes organisées du 6 au 24 Juin 201, et la campagne RSE. Ce montant sera remis aux entreprises de presse par l’entremise de HAVAS Média Côte d’Ivoire, après présentation d’une facture par ladite agence.
3- MTN CI rémunère à hauteur de 62. 029. 105 FCFA les publi reportages qui passeront dans la presse de Juillet à Décembre 2011. Les paiements aux différents organes de presse se feront par l’entremise de HAVAS Média Côte d’Ivoire. Etant entendu que chaque journal passera deux (2) publi-reportages maximum par mois, soit douze (12) sur la période de Juillet à Décembre 2011.
4- MTN s'engage à offrir aux entreprises de presse susmentionnées, des services téléphonie mobile GSM, fixe et internet d’une valeur globale de 60. 000. 000 FCFA, du 1er août 2011 au 31 décembre 2011 (soit une période de cinq mois).

Après les négociations avec MTN, le Bureau Exécutif du GEPCI a pu mener les actions suivantes :
- La Tribune du GEPCI : la première édition s’est tenue le 28 juillet 2011 avec comme invité le Ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie. Il a à cette occasion prononcé une conférence sur le thème : ‘’Mines et énergie : la nouvelle vision de la Côte d’Ivoire’’. Vu la réussite de cet évènementiel, le bureau a organisé deux mois plus tard soit le 29 septembre 2011 la 2ème édition de ladite Tribune. L’invité de la deuxième Tribune du GEPCI, le Ministre de la Poste et des TIC, a animé une conférence sur le thème:’’ Poste et Tic : quelles contributions à la relance de l’économie post crise ?’’. Vu l’engouement suscité par cette plate forme d’échanges, la Tribune du GEPCI pourrait à partir de janvier 2012 devenir mensuelle, au lieu de se tenir une fois tous les deux mois comme initialement arrêté.
- Approcher la société de téléphonie mobile MOOV en vue d’un projet de partenariat entre les journaux ivoiriens via le Gepci pour une offre de d’informations aux abonnés de MOOV ( Moovnew)
- Créer le site internet du GEPCI. La mise en œuvre de cette opération a bénéficié de l’appui financier du Fonds de Soutien et de Développement de la Presse (FSDP) dans le cadre d’un projet à lui soumis par le GEPCI
- Commencer à réfléchir sur la mise en place d’un Groupement d’intérêt économique (GIE) avec l’appui du FSDP
- Aider la société EDIPRESSE à être opérationnelle après l’incendie de ses locaux, en lui prêtant deux ordinateurs de bureau
- Mener des démarches auprès du gouvernement pour le dégel des avoirs de notre confrère Assi Adon Amédée
- Soutenir les entreprises de presse sinistrées, œuvrer à la reprise des activités et à la libération des sièges de celles proches de l’ancien régime
- Monter un projet de subvention de l’impression des journaux ivoiriens, qui a été soumis au FSDP

Grâce aux efforts des uns et des autres nous avons pu, par le truchement des activités ci-dessus énumérées, positionner le GEPCI comme le baromètre des organisations professionnelles dans le secteur de la presse. C’est le lieu de remercier tous les membres du Bureau exécutif, les membres du Conseil d’administration et les commissaires aux comptes pour le travail accompli pour la défense des intérêts moraux et matériels des entreprises de presse et de leu’rs dirigeants. Nous voudrions également associer à ces remerciements les éditeurs de presse, qui n’ont pas rechigné à publier nos communiqués et déclarations.
Le GEPCI aurait pu faire mieux si les écueils suivants n’avaient pas entravé sa bonne marche :
1- Le faible engagement des éditeurs de presse à la réalisation des objectifs de l’association caractérisé par le manque d’engouement observé au niveau des adhésions et des cotisations annuelles
2- La faible mobilisation des éditeurs aux activités organisées par le GEPCI (assemblée générale extraordinaire, Tribune du GEPCI, etc)
3- La confraternité n’est pas encore totale comme nous le souhaitons dans notre milieu (les uns ne se sentent pas concernés par les problèmes des autres)

C’est pourquoi des recommandations fortes doivent être faites au sortir de nos assises. Au-delà des réflexions qui vont être menées, nous devons particulièrement nous poser la question de savoir si le Bureau Exécutif du GEPCI peut continuer de jouer le rôle d’agent de recouvrement pour le compte des entreprises de presse. Auquel cas, nous devons arrêter le taux de commission à percevoir sur les montants recouvrés.
Chers congressistes, la presse ivoirienne en tant que locomotive de la démocratie naissante dans notre pays doit entrer dans la sphère de l’économie. La mission est difficile certes, mais pas impossible. Le GEPCI doit être une association debout et rechercher des partenaires stratégiques qui puissent l’aider à accomplir à 100% son programme qu’il s’est assigné.
Chers congressistes, ce bilan est le vôtre. Et C’est grand honneur de me faire confiance et me mettre au devant de la scène six ans durant. Nous restons engagés à continuer à aider notre association commune. Partout où besoin se fera sentir.
Je vous remercie.
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