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Politique Publié le mardi 8 novembre 2011 | Nord-Sud

Peut-on tenir la date du 11 décembre ?

Avec les derniers développements de l’actualité marquée par des reports en cascade du dépôt des candidatures pour les élections législatives, la question qui taraude les esprits et que personne n’ose exprimer de vive voix, est celle du respect de la date du 11 décembre. Si tout le monde était optimiste, au départ, c’est compte tenu de ce que la date de réception des candidatures a été fixée du 17 au 26 octobre. Mais, le premier report concédé par la Commission électorale indépendante (Cei) est venu rappeler aux Ivoiriens que l’élection de leurs députés n’était pas à l’abri d’un report de date comme ce fut le cas, à 7 reprises, de la présidentielle. Si le premier report visait à combler le déficit de candidatures enregistrées durant la période du 17 au 26 octobre, le deuxième report viserait à permettre aux partisans de l’ancien chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, de faire acte de candidature. Si ces deux reports ont été salués par plus d’un observateur, parce qu’ils permettent la participation d’un plus grand nombre d’Ivoiriens à ce scrutin, l’on ne manque pas de s’interroger sur les conséquences de ces reports. «Peut-on faire l’économie d’un glissement de la date du 11 décembre surtout si on en vient à opérer un nouveau report pour permettre au Fpi (Front populaire ivoirien, ndlr) de présenter des candidats ?», demandait le responsable d’une organisation de la société civile. La réponse à cette question qui ne manque pas de pertinence, est vite donnée par J.K., un politologue qui pense qu’aucun sacrifice n’est trop grand quand il s’agit de faire en sorte que les partis politiques, les plus représentatifs, participent aux législatives à venir. Au-delà de cette exigence pluraliste, Jean Bosson, chef de la mission d’observation électorale de la Convention de la société civile ivoirienne (Mo-Csci), lui, se veut pragmatique. « Si la volonté politique existe, la date du 11 décembre pourra être respectée », rassure-t-il. C’est dans cet état d’esprit que l’on se trouve également du côté de la Cei où on assure que les contingences sécuritaires et financières étant quasiment maîtrisées, il n’y a pas trop d’inquiétude à se faire.

M.D.
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