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Art et Culture Publié le jeudi 10 novembre 2011 | Nord-Sud

César Etou, président du jury permanent Ebony 2010 : “Pour être Ebony, il faut avoir la meilleure note”

Quel bilan faites-vous de la cérémonie de cette année?

Je suis soulagé d’avoir conduit ce jury qui a eu pour rôle de noter les journalistes mais aussi du fait que cette manifestation a eu lieu. N’oublions pas que cette soirée avait été prévue pour novembre 2010. Donc, nous traînions avec les épreuves. Je suis heureux pour les vainqueurs.

Le Super Ebony est revenu à Irène Bath. Qu’est-ce qui a fait la différence, selon vous?

Les journalistes doivent retenir que pour gagner le Super Ebony, il faut beaucoup travailler. Produire des articles en quantité dans les grands genres. Ils doivent aussi produire des articles de qualité. Le candidat qui a su réunir ces deux critères, c’est Irène Bath.

Sans remettre en cause le choix du jury, des confrères ont noté des anomalies du fait de l’absence de prix en radio et télé. Quel commentaire en faites-vous?

L’esprit du prix consiste à la comparaison entre au moins deux candidats pour désigner le meilleur. Par le cumul de notes, Irène Bath était en compétition avec Eugène Attoubé.

Seulement, celui-ci n’est pas l’Ebony- télé. Il a juste reçu un prix d’encouragement...

C’est parce que là où on ne pouvait pas attribuer de prix, on ne l’a pas fait. A la télé, il n’y avait qu’un seul candidat. Aucun prix n’a été attribué parce qu’il n’y avait pas de compétition. Le Super Ebony met en compétition les trois meilleurs des catégories. Eugène Attoubé était seul en télé, il postulait pour le Super Ebony. S’il avait obtenu une note supérieure à celle de la lauréate, il aurait été le Super Ebony.

Super Ebony sans être Ebony sectoriel?

Oui. Pour être primé, il suffit que ta note dépasse celle des autres concurrents. Sur la question, je pense que c’est dans la façon de se discipliner que les journalistes doivent voir des insuffisances.

Pour la radio, il y a eu 733 productions retenues durant les présélections. Comment se fait-il qu’aucune n’ait été retenue?

Simplement parce que les auteurs de ces productions n’ont pas leur carte de journaliste professionnel. Alors que le règlement intérieur du prix stipule qu’on ne récompense que les journalistes pro­fes-­ sionnels. Etre journaliste professionnel en Côte d’Ivoire, c’est posséder une carte alors que nos amis de la radio n’en ont pas.

N’y avait-il pas des alternatives pour remédier à ce problème?

Non. C’était la condition.

Vous étiez jusqu’à un passé récent, le président de la commission d’attribution de cette carte, qu’est-ce qui n’a pas marché?

Des journalistes ont jugé que ce n’est pas nécessaire de poser l’acte administratif qui est de détenir une carte professionnelle. C’est simple. Pour nous, c’est ce document qui justifie qu’on est journaliste en Côte d’Ivoire.

Qu’avez-vous fait pour sa promotion?

De ma position, j’ai mené une double campagne de sensibilisation. Au sein de la commission paritaire d’attribution et en tant que président du jury permanent. Nous avons sillonné toutes les rédactions pour dire ce qu’on gagnait et à quelles conditions. Nous avons au sein du jury permanent travaillé toute l’année.

Entretien réalisé par S.A.
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