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Société Publié le samedi 19 novembre 2011 | Nord-Sud

Commission dialogue, vérité et réconciliation/Banny : « Nous allons passer aux actes »

© Nord-Sud Par Nathan Kone
Dialogue-vérité-réconciliation : le Président Charles Konan Banny apporte sa compassion et son soutien aux victimes d`Abobodoumé
Jeudi 27 Octobre 2011. Abidjan. Abobodoumé. Le Président de la CDVR, Charles Konan Banny rencontre les victimes de la crise post-electorale, en présence du maire d`Attécoubé, Danho Paulin Claude. La base navale abritait pendant la crise post-electorale des mercenaires qui ont semé mort et désolation parmi la population civile
Charles Konan Banny veut s’inspirer des modèles africains de réconciliation pour asseoir son mode opératoire. Du 16 au 18 novembre derniers, un séminaire a porté sur la question.

Le rideau est tombé, hier, à Abidjan, sur le séminaire d’imprégnation de la Commission dialogue, vérité et réconciliation sur les enjeux de la justice transitionnelle. A cet effet, le président de la commission, Charles Konan Banny a déclaré : « nous allons passer aux actes ; savoir qui va faire quoi et comment ». Grâce à cette rencontre qui a permis à ses collaborateurs et à lui de s’imprégner des modèles de réconciliation du Ghana, de l’Afrique du Sud et de la Sierra Leone, le président de la Cdvr estime que le défi à relever est à leur portée. « Oui, nous allons réussir. Arriver à notre but si nos compagnons de ces trois jours (durée du séminaire, ndlr) continuent à nous accompagner tout au long de notre mission. Nous allons nous atteler à mettre en application les résolutions », a indiqué l’ancien Premier ministre. 20 résolutions sont sorties de ces trois jours de réflexion. Il s’agit, entre autres, de démarrer le processus par les consultations les plus larges possibles en incluant la société civile ; de veiller à la totale loyauté des membres de la Cdvr ; de rechercher la vérité avec la plus grande détermination, etc.
L’expert des droits de l’homme du système des Nations Unies, Doudou Diène, a, pour sa part, conseillé à la Cdvr d’attaquer les problèmes à la racine. Selon son analyse, la commission représente le tronc de l’arbre qu’est la Côte d’Ivoire. Elle doit donc servir de lien entre le peuple et les autorités.
Comme proposition, le vice-président, nanan Amon Tanoé, a suggéré que les commissaires jouissent d’une immunité. Il soutient en effet, qu’autant ils ont des devoirs, autant ils doivent aussi avoir des droits.


Anne-Marie Eba
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