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Économie Publié le mercredi 23 novembre 2011 | L’intelligent d’Abidjan

La dévaluation n’est pas à l’ordre du jour

L’information a fait le tour d’Abidjan hier. Des Ivoiriens ont paniqué. Alors que celle-ci n’était fondée sur rien. C’était une simple spéculation ou une manipulation véhiculée par des bien pensants qui se jouent les informés dans les salons et des rédactions. Pour semer le doute et créer un climat délétère, les mêmes auteurs ont propagé l’information selon laquelle, les Ivoiriens courent retirer leur argent en banque à la suite de l’annonce d’une seconde dévaluation. Des banquiers et experts financiers battent en brèche ces informations qualifiées de rumeurs. Pour avoir le cœur net, nous avons visité hier, le siège de certaines structures bancaires. Où il n’y a eu aucune trace d’engouement devant les guichets. «Il n’y a pas de retrait en cascade dans nos agences. Ce n’est pas vrai. Les choses se passent normalement comme d’habitude», indique une source de la Société ivoirienne de Banque en Côte d’Ivoire. Qui souligne que c’est inconcevable. La rumeur étant si persistante que le président de l’Association des Banques et Etablissements financiers de Côte d’Ivoire (APBEF-CI), M. Souleymane Diarrassouba, a dû réagir, depuis Yamoussoukro où il participe à un atelier sur le plan stratégique de développement à l’horizon 2040. «Je n’ai pas d’informations sur ce sujet où une révision concernant une éventuelle parité de l’Euro et du CFA. Je pense que les autorités de la Banque centrale sont les plus autorisées pour parler de ce sujet. Parce que cela concerne la monnaie. C’est une valeur qui est partagée partout et c’est un outil de souveraineté. L’idée, c’est d’engager, peut-être, des réflexions (…) parce que c’est un problème sensible qui ne peut être évoqué comme ça…», précise-t-il. Déjà, la veille, Lucas Abaga, gouverneur de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique centrale, sortant d’une audience à la Présidence de la République de Côte d’Ivoire avec son homologue ivoirien, Tiémoko Meyliet, a donné toutes les garanties. Selon lui, la dévaluation du CFA n’est pas d’actualité. Le Gouverneur de la BCEAC s’appuie sur les indicateurs du marché, notamment la croissance économique qui se situe à un bon niveau.

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