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Économie Publié le jeudi 24 novembre 2011 | Nord-Sud

De la noix de cajou à l`amande…

L'amande de la noix de cajou est très délicieuse. Mais aussi, elle constitue une valeur ajoutée sur les revenus des planteurs. Elle peut atteindre 10 fois le prix de la noix vendue brute. Seulement, elle nécessite des transformations avant. C'est à cette tâche que s'attelle l'unité de transformation de Niakara. Après la récolte, les noix de cajou sont séparées de la pulpe. Mises en sac, elles sont stockées dans un magasin au sein de l'unité. On procède à un premier tri manuel pour retirer les mauvaises noix. Ensuite, les graines passent à la calibreuse. Une machine qui permet de les classifier selon leurs formes (grosses, moyennes et petites). Quand les pédoncules classifiés arrivent au four pour la cuisson, commence l'autoclave. Un processus qui consiste à fragiliser les noix et à détacher l'amande de la coque. Après, elles sont séchées pendant 48 heures avant le décorticage. A ce stade, les coques sont retirées pour de bon. Un passage au four facilite le retrait à la main des membranes jaunâtres restées sur la partie comestible. Quant aux coques, elles sont récupérées pour alimenter le four en énergie (feu). L'amande récupérée est soit livrée directement aux acheteurs (les pâtisseries abidjanaises en majorité), soit grillée à l'huile de maïs ou de tournesol pour être consommée.
S. A.
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