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Déclaration Publié le samedi 3 décembre 2011 |

Déclaration du Cefci n° 010/ 2011 relative au transfèrement de l’Ex-Président Laurent Gbagbo à la Cour Pénale Internationale (CPI)

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CPI : Transfère de l`ex-président Laurent Gbagbo à la Haye (Pays-Bas)
Mardi 29 novembre 2011
Les faits

Suite à la déclaration d’acceptation de la compétence de la Cour Pénale Internationale ( en application de l’article 12.3 du statut de la CPI ) , faite par SEM Laurent Gbagbo ex- président de la République de Côte d’Ivoire, le 18 avril 2003, l’actuel président de la Côte d’Ivoire, SEM Alassane Ouattara, réitérait cette compétence les 14 décembre 2010 et le 03 mai 2011.

Ainsi le 23 juin 2011, le procureur de la CPI, demandait à la chambre préliminaire III d’ouvrir une enquête sur les crimes de guerre et crimes contre l’humanité qui auraient été commis à la fois par les Forces pro-Gbagbo et les forces Pro- Ouattara en Côte d’Ivoire depuis le deuxième tour des élections, le 28 novembre 2010.

Le 29 novembre 2011, l’ex Président Laurent Gbagbo est transféré de Korhogo où il était détenu depuis son arrestation le 11 avril 2011, au Centre pénitentiaire de la Cour Pénale Internationale (CPI) à la Haye en application du mandat d’arrêt délivré par la chambre préliminaire III de la CPI, le 23 novembre 2011.

En réaction, le Procureur de la CPI, Luis Moreno – OCAMPO, déclarait le 30 novembre 2011, que « Justice sera faite pour les victimes ivoiriennes de crimes commis à grande échelle : M. Gbagbo est le premier à devoir rendre compte de ses actes. Il ne sera pas le dernier. »

Analyse

Le CEFCI, Centre Féminin pour la démocratie et les droits humains en Côte d’Ivoire ,www.cefci.org , Organisation de promotion de la démocratie et de protection des droits de la femme , membre de la Coalition Ivoirienne pour la Cour Pénale Internationale ( CI-CPI ) , se félicite de l’engagement de la Cour pénale de combattre l’impunité à tous les niveaux ; ce qui devrait contribuer à l’éclosion de la démocratie et à la construction d’un Etat de droit.

Le CEFCI tient également à insister particulièrement sur la situation vulnérable des femmes qui a fait d’elles les plus grandes victimes de la crise post électorale surtout dans les villes comme Duékoué, Abidjan pour ne citer que celles-là. Et dans ce sens, le CEFCI espère qu’une attention particulière sera accordée à celles-ci par la justice.

Recommandations

Le CEFCI recommande :

À la Cour Pénale Internationale (CPI) de :

• Ouvrir des enquêtes aux fins de poursuite à l’encontre de toute personne ayant combattu lors de la crise post électorale et impliquée dans des crimes qu’elle appartienne aux Forces ayant soutenu le régime Gbagbo ou aux forces ayant soutenu le Président Ouattara.
• Faire remonter les enquêtes de violation des droits de l’homme à 2002
A la population ivoirienne de :
• Rester sereine et s’engager résolument dans le processus de réconciliation nationale dont le succès dépend aussi de la justice et de la vérité.
A la justice ivoirienne de:
• Veiller au respect des règles déontologiques gage de sa crédibilité, de son impartialité dans la poursuite des auteurs de violation des droits humains en Côte d’Ivoire.

Fait à Abidjan le 02 décembre 2011

Pour le CEFCI
La Présidente
Nathalie Koné TRAORE

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