La campagne de commercialisation du coton-graine a été officiellement lancée vendredi, à Korhogo, en présence du ministre de l’Agriculture, Mamadou Coulibaly Sangafowa.
Le prix de commercialisation du kilogramme du coton-graine de 1er choix, pour la campagne 2011/2012, a été fixé à 265 Fcfa et 240 Fcfa celui du 2ème choix. L’information a été livrée, vendredi dernier, dans la cité du Poro par l’Interprofession de la filière coton (Intercoton). «Nous prenons le pari de redoubler d’efforts et de discipliner tous les acteurs pour la poursuite de la relance de la filière», a déclaré Tuo Lancina, président de l’Intercoton. Un engagement pris au nom des cotonculteurs devant le ministre de l’Agriculture, Mamadou Coulibaly Sangafowa. Pour lui, la présence du premier responsable de l’Agriculture est un signe palpable du retour de la paix, et surtout de la normalisation. Puisque la filière a été fortement secouée depuis la crise de 2002. «Aujourd’hui, les efforts conjugués de l’Etat et de ses partenaires pour nous accompagner sont en train de produire des résultats», s’est-il réjoui. En effet, le gouvernement ivoirien a subventionné à hauteur de 7 milliards de Fcfa le prix de cession des engrais aux producteurs de coton. Ce qui a permis une réduction de 25% sur les prix initialement fixés, pour l’engrais Npk et l’urée qui étaient vendus respectivement à 17.500 et 16000 Fcfa. Cependant, les cotonculteurs ont soulevé d’autres préoccupations devant leur tutelle. Ils demandent une plus grande implication de l’Areca (l’Autorité de régulation du coton et de l’anacarde), la création de comités de litiges sous l’autorité des préfets et sous-préfets. Afin d’assainir la filière coton, ils souhaitent la mise en place d’un système d’identification des producteurs et la traçabilité de la production du coton. Coulibaly Sangafowa a rassuré les paysans quant à la prise en compte de leurs problèmes par le gouvernement. Avant de fustiger la mauvaise gestion de l’ancien président de l’Intercoton. «Si vous ne pouvez pas contribuer à résoudre les problèmes des parents cotonculteurs, ne soyez pas des facteurs aggravants», a averti le ministre.
Cheick Timité à Korhogo
Le prix de commercialisation du kilogramme du coton-graine de 1er choix, pour la campagne 2011/2012, a été fixé à 265 Fcfa et 240 Fcfa celui du 2ème choix. L’information a été livrée, vendredi dernier, dans la cité du Poro par l’Interprofession de la filière coton (Intercoton). «Nous prenons le pari de redoubler d’efforts et de discipliner tous les acteurs pour la poursuite de la relance de la filière», a déclaré Tuo Lancina, président de l’Intercoton. Un engagement pris au nom des cotonculteurs devant le ministre de l’Agriculture, Mamadou Coulibaly Sangafowa. Pour lui, la présence du premier responsable de l’Agriculture est un signe palpable du retour de la paix, et surtout de la normalisation. Puisque la filière a été fortement secouée depuis la crise de 2002. «Aujourd’hui, les efforts conjugués de l’Etat et de ses partenaires pour nous accompagner sont en train de produire des résultats», s’est-il réjoui. En effet, le gouvernement ivoirien a subventionné à hauteur de 7 milliards de Fcfa le prix de cession des engrais aux producteurs de coton. Ce qui a permis une réduction de 25% sur les prix initialement fixés, pour l’engrais Npk et l’urée qui étaient vendus respectivement à 17.500 et 16000 Fcfa. Cependant, les cotonculteurs ont soulevé d’autres préoccupations devant leur tutelle. Ils demandent une plus grande implication de l’Areca (l’Autorité de régulation du coton et de l’anacarde), la création de comités de litiges sous l’autorité des préfets et sous-préfets. Afin d’assainir la filière coton, ils souhaitent la mise en place d’un système d’identification des producteurs et la traçabilité de la production du coton. Coulibaly Sangafowa a rassuré les paysans quant à la prise en compte de leurs problèmes par le gouvernement. Avant de fustiger la mauvaise gestion de l’ancien président de l’Intercoton. «Si vous ne pouvez pas contribuer à résoudre les problèmes des parents cotonculteurs, ne soyez pas des facteurs aggravants», a averti le ministre.
Cheick Timité à Korhogo