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Société Publié le mardi 6 décembre 2011 | Le Democrate

Sauvegarde des valeurs culturelles : 30 nouveaux sites admis au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco

Du 22 au 29 novembre dernier, le Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine immatériel s’était réuni en Indonésie pour analyser les candidatures des pays désirant voir leurs valeurs culturelles inscrits sur la liste du patrimoine culturel immatériel. Sur environ 80 candidatures réceptionnées, 30 ont été retenues au final. Ainsi, ce Comité à inscrit 11 nouveaux éléments sur la liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente et 19 sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Il a aussi sélectionné cinq nouvelles propositions dans le registre des meilleures pratiques de sauvegarde. Cet organisme a également établi l’organe consultatif chargé d’examiner l’an prochain, les candidatures devant être inscrites sur la liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente, les propositions pour le registre des meilleures pratiques de sauvegarde et les demandes d’assistance internationale d’un montant supérieur à 25 000 dollars des États-unis (environ 10 millions de Fcfa), ainsi que l’organe subsidiaire pour l’examen des candidatures sur inscription sur la liste représentative en 2012. Pour mémoire notons que la notion de patrimoine culturel immatériel est apparue au début des années 1990, après les recommandations de 1989 sur la protection des cultures traditionnelles et en contrepoint du patrimoine mondial tourné essentiellement vers les aspects matériels de la culture. Ainsi, en 1997 s’est tenue à Marrakech, à l’initiative d’intellectuels marocains et de l’Unesco, une réunion au cours de laquelle a été défini le concept de «Patrimoine oral de l’humanité» et décidé d’établir une distinction pour la préservation et la mise en valeur des «chefs-d’œuvre» de ce patrimoine. Cette distinction appelée «Proclamation des chefs-d’œuvre du patrimoine oral et immatériel de l’humanité», a été octroyée pour la première fois en 2001, après étude approfondie, à une première liste de patrimoines sur candidatures proposées par les États. Une nouvelle liste est établie tous les deux ans par un jury international. Les chefs-d’œuvre proposés doivent être une expression culturelle vivante ou menacée. Ils doivent aussi faire l’objet de programmes de préservation et de promotion, le fait d’être inscrit sur la liste de l’Unesco n’étant pas une garantie absolue de protection. En 2003 les Etats membres de cette Union ont adopté la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. Elle est entrée en vigueur au mois d’avril 2006 et la première Assemblée générale s’est tenue au mois de juin 2006. Les directives opérationnelles de cette convention sont données par le Comité intergouvernemental. Avec l’entrée en vigueur de la Convention, le programme de la proclamation a pris fin. À l’image du patrimoine mondial ont été créées des listes, une liste représentative et une liste de sauvegarde urgente, où ont été inscrits les chefs-d’œuvre précédemment proclamés et où de nouveaux éléments sont inscrits annuellement depuis 2008.

Francis Kouamé (stg)
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