On les croyait interdits d’usage. Mais voilà que les pétards refont surface à l’approche des fêtes de fin d’année. Les jeunes garçons s’adonnent à cœur joie en les faisant éclater. Munis d’une boîte d’allumettes et de quelques tiges de ces explosifs, ils les lancent soit en direction des passants pour les effrayer soit en l’air. Les bruits que laissent entendre ces ‘jouets’ ne sont pas loin de ressembler à de véritables armes à feu. De quoi réveiller les tristes souvenirs liés à la crise post-électorale. « A entendre ces pétards, j’ai l’impression de revivre ces moments difficiles de l’histoire de notre pays où les obus tonnaient au-dessus de nos têtes ou à côté de nous », a déploré une gérante de cabine.
Elle dit avoir fui la ville de Duékoué pour venir se réfugier sous le Fromager au moment où la conquête du pouvoir entre pro-Gbagbo et pro-Ouattara faisait rage. Chaque fois qu’un pétard éclate, elle sursaute de peur. Malgré l’interpellation qu’elle a adressée à ces gamins, rien n’y fit. Bien au contraire, ils reprenaient de plus bel leurs jeux favoris. Le pétard qui a la plus forte détonation est classé parmi les meilleurs. Son détenteur est applaudi pour avoir réussi à boucher les oreilles aux passants et aux habitants du quartier. Sur les marchés, ce commerce devient florissant et les vendeurs s’en frottent les mains à cause de la forte demande. Les clients en achètent et attendent la soirée pour les allumer. D’une rue à l’autre, les pétards retentissent comme s’ils se répondaient les uns les autres. C’est le lieu d’interpeller les autorités compétentes afin de mettre en application la mesure interdisant l’usage des pétards, avant, pendant et après les fêtes.
Alain Kpapo à Gagnoa
Elle dit avoir fui la ville de Duékoué pour venir se réfugier sous le Fromager au moment où la conquête du pouvoir entre pro-Gbagbo et pro-Ouattara faisait rage. Chaque fois qu’un pétard éclate, elle sursaute de peur. Malgré l’interpellation qu’elle a adressée à ces gamins, rien n’y fit. Bien au contraire, ils reprenaient de plus bel leurs jeux favoris. Le pétard qui a la plus forte détonation est classé parmi les meilleurs. Son détenteur est applaudi pour avoir réussi à boucher les oreilles aux passants et aux habitants du quartier. Sur les marchés, ce commerce devient florissant et les vendeurs s’en frottent les mains à cause de la forte demande. Les clients en achètent et attendent la soirée pour les allumer. D’une rue à l’autre, les pétards retentissent comme s’ils se répondaient les uns les autres. C’est le lieu d’interpeller les autorités compétentes afin de mettre en application la mesure interdisant l’usage des pétards, avant, pendant et après les fêtes.
Alain Kpapo à Gagnoa
