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Économie Publié le vendredi 16 décembre 2011 | L’intelligent d’Abidjan

Protestation / Réclamant le paiement de leurs bourses, Des étudiants de l’INFAS paralysent le CHU de Treichville

© L’intelligent d’Abidjan Par EMMA
Santé : Le Chu de Treichville a rouvert ses portes
Vendredi 14 Octobre, Treichville. Le Centre Hospitalier universitaire a rouvert ses portes
Les activités au Centre hospitalier et universitaire (Chu) de Treichville ont été perturbées, hier jeudi 15 décembre 2011, par des étudiants de l’Infas (Institut national de formation des agents de la santé) qui réclament sept (7) mois d’arriérés de bourses. Pour se faire entendre, ces étudiants (une cinquantaine environ), ont, aux alentours de 10 heures, empêché l’accès au Chu de Treichville. Malades, personnel soignant, visiteurs, ont été, pendant plus d’une demi-heure, empêchés d’entrer au sein de l’hôpital. Il a fallu l’arrivée d’un détachement d’éléments de la police pour que l’accès soit libéré. Interrogé sur les réels mobiles de leur action du jour, le porte-parole des étudiants grévistes, K. M, a déclaré ceci : «Nous avons fini nos trois (3) ans de formation à l’Infas sans percevoir sept mois (7) de bourses, en raison de 49 500 F CFA par mois. Aujourd’hui (Ndlr, hier), le directeur général de l’institut, M. Sess Daniel, nous a donné rendez-vous pour un début de paiement. Malheureusement, nous arrivons et nous constatons que son bureau ainsi que ceux du sous-directeur et du Directeur administratif et financier sont fermés. C’est ce faux bond qui a conduit à cette protestation». Il a en outre révélé qu’en plus de cette promotion, les étudiants de la deuxième année, sont aussi touchés par cette situation. «Sans bourse, nos camarades, qui sont toujours en formation, ont du mal à acheter les fascicules, presqu’obligatoires à l’Infas. Car, sans ces fascicules, les conditions sont réunies pour que l’étudiant reprenne son année », s’est-il indigné. Avant d’avertir qu’ils continueront à maintenir la pression afin qu’une solution soit trouvée à leur problème. Les tentatives pour avoir la réaction des responsables de l’Infas ont été infructueuses. Les autorités de l’institut étaient, tous, injoignables, hier.
Dibi.R
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