Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur Hamed Bakayoko a remis le jeudi dernier des véhicules à la police nationale. Le Gl Yao Brou Alain, directeur de l’Ecole nationale de police donne l’enjeu de ce don. Il invite ses collaborateurs à en faire bon usage. Par ailleurs, il déplore le sous équipement en armes et minutions de la police et appelle à doter l’Inspection générale de police de moyens conséquents.
On constate qu’il y a au moins cinq braquages par jour à Abidjan le ministre l’a dit, avez-vous d’autres besoins en dehors des véhicules ?
C’est vrai que le nombre de véhicules donnés ne peut pas satisfaire. Mais au-delà des véhicules, il y a aussi ce qu’un homme qui utilise les armes. Aujourd’hui, nous n’avons pas d’arme. Les bandits sont mieux armés que les policiers aujourd’hui. Si je peux me permettre c’est de voir comment l’embargo peut être levé, pour que nous puissions équilibrer un peu le combat, avec les bandits.
Aujourd’hui, la population n’entendant plus le refrain selon lequel vous manquez de carburant lorsqu’elle est en danger…
Je pense que le ministre a fait de gros efforts pour que les services de police soient dotés de carburant. Ce problème est de moins en moins vivant, donc si l’allure que nous avons prise continue, la population devrait se remarier avec la police.
Plusieurs de ces véhicules sont souvent hors d’usage au constat. Quelle garantie pour le bon usage de ces véhicules ?
Que le policier prenne conscience que, ce n’est pas parce que c’est un véhicule que l’Etat a donné qu’il faut l’utiliser n’importe comment. Il faut que les chefs de police que nous sommes, arrivions à sensibiliser nos éléments. Tout changement est précédé par une prise de conscience. Vous allez beau sanctionner cela n’apportera rien. Mais si vous arrivez à sensibiliser, c’est plus rentable et plus efficace que les sanctions. Dans ma politique à l’Ecole où je mets plutôt l’accent sur la sensibilisation pour amener chacun à prendre conscience de son importance et la mission que l’Etat lui a confiée.
Monsieur le ministre l’a aussi remarqué, les vieilles habitudes, qu’est-ce qu’il faut faire ?
Je pense qu’il faut continuer la sensibilisation. Moi-même je viens de l’Inspection générale des services de police. Et je voudrais plaider pour que l’Inspection retrouve ses lettres de noblesse. Beaucoup d’inspecteurs ont été nommés à des postes. Je peux dire que l’Inspection vivote aujourd’hui. Il y a l’inspecteur général, son adjoint mais il faut donner l’envie de travailler à l’Inspection. Il faut leur donner quelques moyens pour qu’ils puissent être sur le terrain. L’Inspection générale des services de police est cette institution-là même qui est amenée à normaliser les services de police. Et cette Inspection doit avoir un minimum de moyens pour occuper le terrain. A un moment donné, on a occupé le terrain. On a sensibilisé les jeunes. On leur a dit ce que vous faites n’est pas bon, il faut arrêter. Si vous n’arrêtez pas, voici les sanctions qui peuvent aller jusqu’à la radiation. Beaucoup de policiers ont été radiés dans ce cadre de comportement.
Propos recueillis par Serge Amany
Source : Onuci-Fm
On constate qu’il y a au moins cinq braquages par jour à Abidjan le ministre l’a dit, avez-vous d’autres besoins en dehors des véhicules ?
C’est vrai que le nombre de véhicules donnés ne peut pas satisfaire. Mais au-delà des véhicules, il y a aussi ce qu’un homme qui utilise les armes. Aujourd’hui, nous n’avons pas d’arme. Les bandits sont mieux armés que les policiers aujourd’hui. Si je peux me permettre c’est de voir comment l’embargo peut être levé, pour que nous puissions équilibrer un peu le combat, avec les bandits.
Aujourd’hui, la population n’entendant plus le refrain selon lequel vous manquez de carburant lorsqu’elle est en danger…
Je pense que le ministre a fait de gros efforts pour que les services de police soient dotés de carburant. Ce problème est de moins en moins vivant, donc si l’allure que nous avons prise continue, la population devrait se remarier avec la police.
Plusieurs de ces véhicules sont souvent hors d’usage au constat. Quelle garantie pour le bon usage de ces véhicules ?
Que le policier prenne conscience que, ce n’est pas parce que c’est un véhicule que l’Etat a donné qu’il faut l’utiliser n’importe comment. Il faut que les chefs de police que nous sommes, arrivions à sensibiliser nos éléments. Tout changement est précédé par une prise de conscience. Vous allez beau sanctionner cela n’apportera rien. Mais si vous arrivez à sensibiliser, c’est plus rentable et plus efficace que les sanctions. Dans ma politique à l’Ecole où je mets plutôt l’accent sur la sensibilisation pour amener chacun à prendre conscience de son importance et la mission que l’Etat lui a confiée.
Monsieur le ministre l’a aussi remarqué, les vieilles habitudes, qu’est-ce qu’il faut faire ?
Je pense qu’il faut continuer la sensibilisation. Moi-même je viens de l’Inspection générale des services de police. Et je voudrais plaider pour que l’Inspection retrouve ses lettres de noblesse. Beaucoup d’inspecteurs ont été nommés à des postes. Je peux dire que l’Inspection vivote aujourd’hui. Il y a l’inspecteur général, son adjoint mais il faut donner l’envie de travailler à l’Inspection. Il faut leur donner quelques moyens pour qu’ils puissent être sur le terrain. L’Inspection générale des services de police est cette institution-là même qui est amenée à normaliser les services de police. Et cette Inspection doit avoir un minimum de moyens pour occuper le terrain. A un moment donné, on a occupé le terrain. On a sensibilisé les jeunes. On leur a dit ce que vous faites n’est pas bon, il faut arrêter. Si vous n’arrêtez pas, voici les sanctions qui peuvent aller jusqu’à la radiation. Beaucoup de policiers ont été radiés dans ce cadre de comportement.
Propos recueillis par Serge Amany
Source : Onuci-Fm