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Politique Publié le mardi 27 décembre 2011 | Le Nouveau Réveil

Boycott des législatives et retrait de la réconciliation nationale : Fpi, le temps des regrets et des remords

© Le Nouveau Réveil Par EMMA
Audience du président de la république : Le président Alassane Ouattara reçoit une délégation du Front Populaire Ivoirien (FPI) et du (CNRD).
jeudi 29 septembre 2011.Abidjan.Palais présidentiel. Le président Alassane Ouattara a reçu une délégation du Front Populaire Ivoirien (FPI) et du Congrès national pour la Résistance et la Démocratie (Cnrd) .
Où le Fpi conduit-il ses militants ? Après avoir boycotté les élections législatives et déclaré de façon tapageuse leur retrait du processus de réconciliation nationale, voilà Miaka Oureto et le Fpi qui frappent à nouveau à la porte du dialogue avec le pouvoir en place. Mieux, ils demandent pardon, "exigent la reprise immédiate des négociations" et même la reprise des élections législatives. Donnant ainsi raison à Gervais Coulibaly et à ses camarades. Doit-on parler de raisonnement à courte vue ou de niais politiques ? L’attitude du Fpi ne manque pas, en effet, de susciter des interrogations. Parce que justement, Miaka Oureto, Akoun Laurent et autres ont été interpellés, sensibilisés à participer à ces élections. On leur avait même proposé une sorte de deal politique par rapport à la foule de revendications qu’ils avaient brandies et qu’ils souhaiteraient voir satisfaites avant d’aller au scrutin du 11 décembre dernier. Le Fpi a dit niet. Avec sa manière. Des déclarations sèches, des propos malveillants, discourtois et méprisants à l’endroit des tenants du pouvoir ont été constatés dans la presse. Bavant de haine, le Fpi avait cru que son salut se trouvait dans la défiance, la pratique de la politique de la chaise vide, dans l’extrémisme, le radicalisme sauvage et aveugle en somme.
Mais après les élections, le Fpi n’a pas mis du temps pour comprendre que sans lui, la terre continue de tourner, que le pays continue sa marche en avant. Les voilà donc qui courent déjà derrière le train pour essayer de sauter dans les derniers wagons. Mais, quand on a annoncé aussi bruyamment qu’on quittait un processus et que l’on veut reprendre sa place dans ce processus de dialogue avec les autorités, l’honnêteté intellectuelle et même morale ne commande-t-elle pas d’annoncer publiquement qu’on y revient ou qu’on veut y revenir ? Et puis, pourquoi le Fpi, qui est demandeur, se voit-il obligé d’annexer à sa requête des injonctions, des menaces, voire du chantage ?
Et si le pouvoir en place refuse d’ouvrir "immédiatement" ce dialogue, le Fpi va faire quoi ? Veut-on utiliser ce ton menaçant pour se donner de la contenance ? Qui, le Fpi pense-t-il pouvoir effrayer ?
Miaka et Akoun sont en train de conduire le Fpi droit dans le mur. Ils pensaient que siéger au parlement était une façon de faire plaisir à M. Ouattara qu’ils détestent tant. Mais en réalité, ils ont refusé d’être là où se prennent les décisions les plus importantes de la nation. Ils ont sacrifié la carrière politique de milliers de cadres Fpi. Et ils auront cela sur leur conscience.
Akwaba Saint Clair
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