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Sport Publié le vendredi 13 janvier 2012 | Nord-Sud

Allo Nasser

Je ne comprendrai jamais, comment un football de légende comme celui des Black Stars, d’une richesse si particulière, peut présenter une si pauvre liste de joueurs dans sa division d’attaque. Prince Tagoe, Jordan Ayew, Assamoah Gyan, point final ! Soit deux joueurs et demi, le dernier nommé étant sérieusement blessé à un tendon du genou. Le sélectionneur Serbe Goran Stevanovic fera venir de son pays, la Serbie, un spécialiste en thérapie de traitement “rapide” pour la blessure d’Asamoah Gyan. Où sont donc passés tous ces petits génies éblouissant de leur classe les compétitions mondiales en U17et U20 ? Je ne comprendrai jamais que le pays de Charles Gyamfi, Ben Kuffi, Fred Osam-Duodu, Ibrahim Sunday, Jabir Malik, Anthony Baffoe, ne puisse se choisir un chef ghanéen pour le département technique de son équipe nationale. Pour que, une fois pour toute, et en définitive, les Ghanéens jouent à la ghanéenne, avec leurs atouts authentiques, leurs énergies culturelles et spirituelles. Je n’ai rien contre les Grecs, les Croates ou les Bosniaques, contre les Rajevac, ou aujourd’hui Stevanovic, mais je ne comprends pas qu’un ouvrier vienne diriger des artistes. Qu’un lycéen vienne enseigner des poètes. Cette démarche contre nature des autorités ghanéennes, pourtant si attachées aux valeurs nationales, prive les amoureux du football observateurs de la CAN, du génie et du style ghanéens purs. C’est vrai qu’il y a Kwadwo Asamoah, Sulley Muntari et André Ayew en milieu offensif. Mais ce sont plus des travailleurs de type européen et assez éloignés de la surface de réparation adverse. Des joueurs de récupération et de contre. Que des experts comme Claude Le Roy fassent de ce Ghana et du Sénégal des favoris et refusent cette notoriété aux Ivoiriens, nous arrange en quelque sorte. Cette équipe ivoirienne fait décidemment beaucoup d’envieux, beaucoup de jaloux. Qui parce qu’ils n’ont pas la chance d’être près d’elle ou de la diriger se mettent à la dénigrer, à la maudire. A nos joueurs « d’exploser » pour ne recueillir, en fin de parcours, qu’éloges et admirations.

Nasser El Fadel
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