« La secrétaire d’État, Hillary Rodham Clinton, se rendra au Libéria, en Côte d’Ivoire, au Togo et au Cap Vert les 16 et 17 janvier 2012 pour démontrer l’attachement des États-Unis au rétablissement de la paix post-conflit, à la bonne gouvernance et au développement économique ainsi que pour souligner l’importance qu’accordent les États-Unis à la démocratisation », a indiqué, vendredi, le porte-parole du département d’Etat américain, Victoria Nuland. Pour ce qui est de l’agenda de l’émissaire de Barack Obama en Côte d’Ivoire, c’est le mardi que le président de la République, Alassane Ouattara, la reçoit, pour une audience au Palais présidentiel, au Plateau. Cet entretien est, selon le département d’Etat, la marque du soutien des Etats-Unis à la réconciliation nationale et au renforcement des institutions démocratiques suite aux élections législatives « fructueuses » de décembre dernier. Selon l’ambassade de ce pays en Côte d’Ivoire, Hillary Clinton sera accueillie au Salon d’honneur de l’aéroport international félix Houphouet-Boigny (Fhb), cet après-midi, vers 14 h40. Demain, outre l’audience avec le chef de l’Etat, elle rencontrera, peu après 10 h, les participants d’un programme de réconciliation organisé par Search for common ground. Cela se fera au Centre de recherche et d’action pour la paix (Cerap), à Cocody. Le départ d’Abidjan de la secrétaire d’Etat est prévu à 11h à l’aéroport Fhb. Destination le Libéria. « Pendant son séjour au Libéria, dit le porte-parole, Mme Clinton assistera à l’investiture de la présidente Ellen Johnson Sirleaf et elle présidera la cérémonie d’inauguration de la nouvelle ambassade des États-Unis à Monrovia ». Au cours de sa visite au Togo, la première pour un chef de la diplomatie des États-Unis, la secrétaire d’État rencontrera le président Faure Gnassingbé, a-t-il également détaillé. Ainsi, elle exprimera l’appui des États-Unis aux progrès démocratiques et aux réformes économiques au Togo. La secrétaire d’Etat américaine félicitera aussi ce pays de sa récente accession au Conseil de sécurité des Nations Unies où il occupera un siège non permanent en 2012 et en 2013, toujours selon le bureau du département d’Etat.
B.I.
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