Le préfet de la région du Goh, préfet du département de Gagnoa , vient de faire savoir aux chasseurs traditionnels du nord communément appelés Dozos, qu’il ne veut plus les voir s’exhiber dans les rues avec leurs armes: «Le préfet me charge de vous dire qu’il ne veut plus voir les Dozos en armes dans les rues de cette ville et dans les villages. Il ne faut pas qu’ils effrayent les populations avec leurs armes.
Personne n’est contre vous, mais évitez de vous promener dans les villages avec vos fusils parce que vous n’avez pas de port d’armes», a indiqué le 16 janvier, le sous préfet Gauze Ignace à l’endroit de ces chasseurs traditionnels, au cours d’une cérémonie qu’il a organisée au Foyer polyvalent de Gagnoa. L’administrateur a expliqué la décision de son supérieur hiérarchique par le fait que le comportement de ces chasseurs traditionnels en rajoute à la peur des "populations traumatisées" qui viennent de sortir d’une crise post-électorale qui a fait des milliers de morts en Cote d’Ivoire.
Il a indiqué également que l’existence de ces chasseurs dozos peut être une source d’insécurité dans la région: «Les populations se plaignent chaque jour de leur comportement. Ils se prennent pour des forces de l’ordre alors qu’ils ne le sont pas (...) il est donc temps que nous mettions un terme aux activités de ceux-ci », a martelé le sous préfet, qui a profité de cette rencontre pour faire le bilan de ses activités au cours de l’année 2011. Les activités selon lui ont été axées sur la recherche de la paix: «J’ai effectué plusieurs tournées dans les villages pour expliquer le bien-fondé de la paix à nos parents», a-t-il dit, avant de donner les perspectives de cette nouvelle année: «En 2012 , nous comptons construire un marché de gros pour les femmes , mais aussi nous prévoyons un séminaire de formation sur les projets de jeunes».
GA
Personne n’est contre vous, mais évitez de vous promener dans les villages avec vos fusils parce que vous n’avez pas de port d’armes», a indiqué le 16 janvier, le sous préfet Gauze Ignace à l’endroit de ces chasseurs traditionnels, au cours d’une cérémonie qu’il a organisée au Foyer polyvalent de Gagnoa. L’administrateur a expliqué la décision de son supérieur hiérarchique par le fait que le comportement de ces chasseurs traditionnels en rajoute à la peur des "populations traumatisées" qui viennent de sortir d’une crise post-électorale qui a fait des milliers de morts en Cote d’Ivoire.
Il a indiqué également que l’existence de ces chasseurs dozos peut être une source d’insécurité dans la région: «Les populations se plaignent chaque jour de leur comportement. Ils se prennent pour des forces de l’ordre alors qu’ils ne le sont pas (...) il est donc temps que nous mettions un terme aux activités de ceux-ci », a martelé le sous préfet, qui a profité de cette rencontre pour faire le bilan de ses activités au cours de l’année 2011. Les activités selon lui ont été axées sur la recherche de la paix: «J’ai effectué plusieurs tournées dans les villages pour expliquer le bien-fondé de la paix à nos parents», a-t-il dit, avant de donner les perspectives de cette nouvelle année: «En 2012 , nous comptons construire un marché de gros pour les femmes , mais aussi nous prévoyons un séminaire de formation sur les projets de jeunes».
GA
