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Politique Publié le jeudi 26 janvier 2012 | Le Democrate

Après le meeting avorté de Yopougon : La grosse colère de Victorine Wodié

© Le Democrate Par DR
Commission Nationale des Droits de l`Homme de Côte d’Ivoire (CNDHCI): Le Président Victorine Wodié
Le meeting de rentrée politique du Fpi, le samedi 21 janvier dernier, a été, on s’en souvient, marqué par des troubles avec en prime, la mort d’un jeune militant et plusieurs blessés graves parmi les manifestants. Ces faits, bien que circonscris dans un cadre spatio-temporel, ont donné des frayeurs aux populations de Yopougon encore marquées des stigmates de la crise postélectorale. Toute la nation et même la communauté internationale, ont déploré que de tels faits se soient produits seulement deux jours après le départ de la secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton en Côte d’Ivoire. En réaction, la Commission nationale des droits de l’Homme de Côte d’Ivoire (Cndhci), a produit hier mercredi 25 janvier, une déclaration dans laquelle, elle dénonce les entraves répétées aux droits à la liberté d’expression et de manifestation pacifique. Victorine Wodié, qui préside la Cndhci est donc montée au créneau pour crier son ras-le-bol face à la résurgence de la violence. Elle dénonce le fait que les manifestations du Fpi fassent continuellement l’objet de «perturbations de la part de militants et sympathisants se réclamant des autres partis politiques». Toujours dans cette déclaration, Mme Wodié demande ouvertement au gouvernement de mettre fin aux entraves à la liberté de manifester. Dans une Côte d’Ivoire où l’on souhaite vivement mettre fin à l’impunité, le Président de la Cndhci exhorte les autorités à identifier et à punir les auteurs des actes perpétrés le 21 janvier dernier à Yopougon. Pourtant autant, Victorine Wodié a appelé les partis politiques et leurs militants à plus de responsabilité dans cette période de reprise et de reconstruction nationale. Le processus de normalisation et de paix ne peut s’accommoder des manifestations aux relents provocateurs. Autant le gouvernement doit garantir la liberté d’expression, autant les uns et les autres doivent poser des actes allant dans le sens de la paix et de la réconciliation. Il y va de la survie de la nation toute entière.

Jean Philippe Okann
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