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Sport Publié le vendredi 3 février 2012 | L’intelligent d’Abidjan

Ma lettre de Malabo : Non, les journalistes ne sont pas les adversaires des Eléphants

© L’intelligent d’Abidjan Par FN
Fédération ivoirienne de football: Augustin Sidy Diallo présente son QG de campagne
Mardi 16 août 2011. Abidjan. Immeuble Djékanou, au Plateau. La presse est conviée à visiter le Quartier Général de campagne du candidat Augustin Sidy Diallo, candidat à la succession de Jacques Anouma à la tête de la Fédération ivoirienne de football
Le président de la FIF, Augustin Sidy Diallo, ne voulait plus voir les journalistes dans le périmètre des Eléphants. Parce qu’il estime que les hommes de média veulent nuire à l’équipe nationale et aux dirigeants du football ivoirien, avec à leur tête le ministre Philippe Légré. Mais Augustin Sidy Diallo a été vite calmé. ‘’Chien ne mange pas chien’’, lui ont dit ses proches. On se calme ! Quel est le problème ? Chers lecteurs, je vous dis qu’on ne se comprend pas ici à Malabo. Et pourtant, on poursuit le même idéal : voir les Eléphants gagner la CAN 2012. D’aucuns me diront que ce n’est pas le souhait de tous les journalistes ivoiriens. Pour ma part, je vous dis que c’est mon vœu. Mais on ne se comprend pas. Le ministre Philippe Légré, en colère après des révélations qu’il a qualifiées de mensongères, a produit un communiqué à la télévision nationale pour dire que la rumeur de la perte de 90 millions FCFA a été faite pour « déstabiliser les Eléphants ». Chacun se défend à sa manière. Des présidents de clubs ont décidé d’en découdre avec des journalistes ivoiriens. Parce que ces derniers ont révélé que certains parmi eux ne voulaient pas regagner Abidjan comme convenu après avoir suivi un match des Eléphants. Des joueurs de l’équipe nationale subissent une pression énorme quand ils échangent avec les hommes de média. La méfiance est de taille. Non, nous ne sommes pas des ennemis. « Vos titres créent souvent la confusion, c’est quand on lit l’article qu’on comprend qu’il n’y a pas le feu en la matière. Mais le titre fait peur. C’est le récit de l’histoire de Drogba avec un journaliste burkinabé que vous avez fait, mais le titre a semé la panique comme s’il y avait danger», a avoué un proche de Sidy Diallo. Je ne fais que mon travail de journaliste, le titre est une affaire de la rédaction. Mais rien n’y fit. Quand ça les arrange, ils ne vous adressent pas une petite note de félicitations ou de remerciements. Mais quand ils sont dans de beaux draps, ils s’en prennent à vous, parce que vous n’avez pas caché l’affaire. Et puis, qu’est-ce qu’on fait ici à Malabo qui est de nature à déstabiliser les Eléphants ? A Abidjan, des officiels nous ont dit qu’ils ne voient pas l’opportunité de nous envoyer suivre la CAN. On est venu quand même, même si on n’est pas logé à la même enseigne. L’essentiel, on est là. Et on fait le travail. Mais, nous ne sommes pas des ennemis. En son temps, Jacques Bernard Anouma, demandait aux hommes de média de mettre balle à terre à la faveur des compétitions internationales. On mettait balle à terre, mais on ne se taisait pas sur ce qui pouvait couler l’équipe. Personne ne peut maîtriser un journaliste. Celui qui maîtrise un homme de média, qu’il sache qu’il n’a plus affaire à un journaliste professionnel. Parlons-nous, parce que nous ne sommes pas des ennemis. Les critiques doivent être bien reçues et non mal interprétées. Sportivement.

Par Annoncia Séhoué
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