ADDIS ABEBA, Ethiopie - La présidente du Libéria et récente lauréate du Prix Nobel, Ellen Johnson Sirleaf, a repris aujourd’hui la présidence de l’Alliance des Dirigeants Africains contre le Paludisme (ALMA) (http://www.alma2015.org) après le président de la République Unie de Tanzanie, Jakaya Mrisho Kikwete. Le Président du Mozambique, Armando Guebuza, a été élu vice-président de l’ALMA. L’ALMA est une alliance regroupant 41 dirigeants d’états et de gouvernements africains, qui œuvrent pour mettre fin aux décès dus au paludisme sur le continent.
La Présidente Sirleaf a hérité d’une campagne contre le paludisme qui a fait de grands progrès, mais qui est toujours confrontée à des défis majeurs en termes de financement. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, le nombre de décès dus au paludisme en Afrique a enregistré une baisse de 33 % au cours de la dernière décennie. En dépit de ces progrès, l’actuelle crise mondiale de la finance, mise en lumière par l’ajournement de la série 11 du Fonds Mondial, met en danger ces bons résultats.
Selon l’ALMA, le manque de financement, nécessaire pour atteindre et soutenir une couverture universelle d’interventions essentielles contre le paludisme, notamment les combinaisons thérapeutiques à base d’artémisinine (CTA), les tests de diagnostic rapides (TDR) et les moustiquaires à imprégnation durable (MID), s’élève à 3,3 milliards de dollars jusqu’à la fin de l’année 2015.
« La campagne contre le paludisme a rencontré un réel succès en termes d’amélioration de la santé et du bien-être des mères et des enfants, mais nous devons rester vigilants, » a déclaré la présidente Ellen Johnson Sirleaf. « Combler ce manque de financement est une obligation morale et économique. »
Les membres de l’ALMA ont accepté d’intensifier leurs efforts afin de combler ce manque et ont formulé des recommandations et des engagements essentiels, notamment :
• Employer les crédits de l’IDA de la Banque Mondiale pour protéger ces avancées sanitaires et empêcher le renouveau du paludisme.
• Accentuer l’engagement de l’Afrique envers la transparence par le biais d’une Fiche de Résultats pour la Responsabilité et l’Action, un outil novateur qui suit l’avancée des indicateurs sanitaires clés (voir la Fiche de Résultats sur Alma2015.org).
• Accroître le financement africain dédié à la santé pour atteindre l’objectif fixé à Abuja, à savoir attribuer 15 % du budget du secteur public à la santé.
• Suivre des approches de financement novatrices pour élargir le groupement des ressources consacrées à la santé.
Sept pays membres de l’ALMA (Bénin, Burundi, Cameroun, Kenya, Mozambique, Rwanda et Tanzanie) ont reçu une mention spéciale pour avoir annulé tous les droits et taxes sur les marchandises liées au paludisme, interdit les monothérapies dangereuses ou fait des progrès importants pour contrôler le paludisme. L’évaluation des crédits est réalisée par un comité d’experts indépendant.
L’assemblée de l’ALMA a également rendu hommage au président Kikwete, le président fondateur de l’ALMA. « Nous avons parcouru un long chemin dans la lutte contre le paludisme, » a déclaré le président Kikwete de la République Unie de Tanzanie. « De nombreux défis existent encore, mais en travaillant avec des partenaires, nous continuerons à avancer pour donner naissance à une Afrique où personne ne mourra d’une piqure de moustique. »
La Présidente Sirleaf a hérité d’une campagne contre le paludisme qui a fait de grands progrès, mais qui est toujours confrontée à des défis majeurs en termes de financement. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, le nombre de décès dus au paludisme en Afrique a enregistré une baisse de 33 % au cours de la dernière décennie. En dépit de ces progrès, l’actuelle crise mondiale de la finance, mise en lumière par l’ajournement de la série 11 du Fonds Mondial, met en danger ces bons résultats.
Selon l’ALMA, le manque de financement, nécessaire pour atteindre et soutenir une couverture universelle d’interventions essentielles contre le paludisme, notamment les combinaisons thérapeutiques à base d’artémisinine (CTA), les tests de diagnostic rapides (TDR) et les moustiquaires à imprégnation durable (MID), s’élève à 3,3 milliards de dollars jusqu’à la fin de l’année 2015.
« La campagne contre le paludisme a rencontré un réel succès en termes d’amélioration de la santé et du bien-être des mères et des enfants, mais nous devons rester vigilants, » a déclaré la présidente Ellen Johnson Sirleaf. « Combler ce manque de financement est une obligation morale et économique. »
Les membres de l’ALMA ont accepté d’intensifier leurs efforts afin de combler ce manque et ont formulé des recommandations et des engagements essentiels, notamment :
• Employer les crédits de l’IDA de la Banque Mondiale pour protéger ces avancées sanitaires et empêcher le renouveau du paludisme.
• Accentuer l’engagement de l’Afrique envers la transparence par le biais d’une Fiche de Résultats pour la Responsabilité et l’Action, un outil novateur qui suit l’avancée des indicateurs sanitaires clés (voir la Fiche de Résultats sur Alma2015.org).
• Accroître le financement africain dédié à la santé pour atteindre l’objectif fixé à Abuja, à savoir attribuer 15 % du budget du secteur public à la santé.
• Suivre des approches de financement novatrices pour élargir le groupement des ressources consacrées à la santé.
Sept pays membres de l’ALMA (Bénin, Burundi, Cameroun, Kenya, Mozambique, Rwanda et Tanzanie) ont reçu une mention spéciale pour avoir annulé tous les droits et taxes sur les marchandises liées au paludisme, interdit les monothérapies dangereuses ou fait des progrès importants pour contrôler le paludisme. L’évaluation des crédits est réalisée par un comité d’experts indépendant.
L’assemblée de l’ALMA a également rendu hommage au président Kikwete, le président fondateur de l’ALMA. « Nous avons parcouru un long chemin dans la lutte contre le paludisme, » a déclaré le président Kikwete de la République Unie de Tanzanie. « De nombreux défis existent encore, mais en travaillant avec des partenaires, nous continuerons à avancer pour donner naissance à une Afrique où personne ne mourra d’une piqure de moustique. »