Le Projet multisectoriel de lutte contre le sida (Pumls) a présenté, hier au cours d’un atelier bilan, le niveau de la réalisation de ses activités de lutte contre le sida, après 4 ans d’activités. Selon le préfet de la région des Lagunes, Diakité Sidik, président du comité régional du Pumls, qui a présenté le rapport de synthèse des revues de la région des lagunes, pour 5,5 millions d’habitants, le taux de prévalence est de 6,1 %. Les femmes sont les plus touchées avec un taux de prévalence de 8% et les hommes 3,5%. Au niveau des autres régions, le taux de prévalence est estimé à 5,5 % dont 1,5% d’hommes et 8% de taux de prévalence chez la femme. Concernant le niveau de réalisation du projet, Konan Clovis, coordonnateur par intérim du Pumls, «a fait savoir que sur 13 indicateurs cibles du projet, 11 ont été réalisés et seuls 2 n’ont malheureusement pu être exécutés comme il se doit. Nous voulons consolider les acquis. 2 indicateurs pour lesquels nous souhaitons la poursuite du projet sont notamment la transmission mère-enfant par la mise sur prophylaxie et la sensibilisation des professionnels du sexe». Raison pour laquelle, il souhaite une rallonge du projet Le projet a bénéficié d’un appui de la Banque mondiale de 10 milliards. Le ministre de la Santé, Pr N’dri-Yoman, s’est félicité de l’état de réalisation du projet et souhaité que le projet se poursuive. «Nous avons besoin de moyens additionnels pour finir le reste du projet qui a été réalisé à plus de 90%». Dans le cadre du projet, un incinérateur a été remis à l’hôpital général de Port-Bouët.
Jean Prisca
Jean Prisca