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Politique Publié le lundi 13 février 2012 | Le Devoir

Affaire le premier ministre arrêté ou en fuite : Comment soro a effrayé le sommet / Le rôle joué par l’ambassadeur des USA.

© Le Devoir Par Prisca
Activités gouvernementales : Pose de la première pierre de l`usine cimenterie d`Afrique (CIMAF) en présence du Premier Ministre Guillaume Soro.
Le jeudi 17 novembre 2011. Abidjan zone industrielle de Yopougon, Soro a procédé à la pose de la première pierre de la CIMAF, cimenterie d`Afrique.
Entre Soro et le chef de l’Etat, rien ne semble apparemment les opposer. Et pourtant, une source digne de foi révèle la haine feinte d’un côté comme dans l’autre.

Même si l’on tente de faire admettre le contraire, sous les caméras et autre microphones, tout bout dans la marmite. Quelque chose de pas clair se passe au sommet de l’Etat. Le premier ministre Soro Guillaume et le chef de l’Etat ne parviendraient pas à se vouer la confiance mutuelle d’hier.

Un antécédent fâcheux de justice mettrait aux prises les deux anti-Gbagbo. Si bien que, la semaine dernière, une frayeur s’est emparée de la ville d’Abidjan. « Soro arrêté, Soro en résidence surveillée ou Soro se cache » n’a cessé de propager la rumeur. Pour couper court, Soro Guillaume a fait son apparition le mardi dernier devant le grand public après une si longue éclipse. Que s’est-il passé pendant ce temps de silence ? Nos source nous révèlent qu’il y’a anguille sous roche malgré les dénégations de l’Ambassadeur des Etats-Unis en Côte d’Ivoire. Devenu l’homme le plus mythique depuis quelque temps, qu’il refuse d’endosser seule la responsabilité de certains faits à lui reprochés par les organisations des droits de l’homme, Soro suscite aujourd’hui des sentiments contestés au sein de la classe politique ivoirienne. Et au-delà, la communauté dite internationale.

Autant certains l’ont haï les heures qui ont suivi la rébellion, autant il jouit d’une certaine aura depuis qu’il a vidé son chargeur sur le camp Gbagbo. Le 11 avril dernier, en effet, des ivoiriens et la communauté internationale ont salué comme un fait historique la chute du régime FPI. Passée l’euphorie de la victoire, place à la réalité. « Le dernier voyage du chef de l’Etat à Paris, révèle notre source bien introduite, le rapt devait être fait à l’absence de M. Ouattara ». Mais avec son flair de politicien regardant et rageur, le premier ministre a effrayé le sommet en rappelant ses hommes sûrs de l’ex-rébellion pour se préparer à un éventuel affrontement. Sentant le danger, M.Soro aurait averti ses hommes que s’il est traqué, leur tour n’est pas loin. Mais toutes les vérités avec preuves seraient dévoilées. De là à mettre le sommet dans une situation inconfortable. «Les hommes commis pour le boulot sont là.

Le seul détail qu’ils ont oublié, c’est que le premier ministre à ses pions dans l’entourage du chef de l’Etat qui l’informent de tout. Devant l’ampleur d’un tel regroupement, des informations sont balancée qui annonce le chef du gouvernement tantôt à Bouaké, tantôt à Séguéla, ou soit hors du pays. Piégés, par le malin M.Soro, MM. Ouattara et Sarkozy, auraient enjoint l’Ambassadeur des Etats-Unis en Côte d’Ivoire de dissuader M.Soro aux fins d’abandonner l’esprit de maquisard. Voilà ce qui expliquerait la sortie de Carter III auprès du patron de la Primature, a indiqué notre informateur, proche du dossier. Vraie ou fausse information ? Toujours est-il qu’il n’y a jamais de fumée sans feu. Et qu’en Côte d’Ivoire, aucun acteur politique n’a de tombeau blanchit dans la crise que traverse le pays. u

K.Zéguédoua Tano
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