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Politique Publié le mardi 21 février 2012 | Nord-Sud

Raphaël Yaké, candidat Rdr de Logoualé à ses détracteurs : « Je ne suis pas un parvenu au Rdr…. »

Le premier jour de campagne n’a pas été paisible pour le candidat du Rdr aux élections législatives partielles à Logoualé. Approché, le candidat Yaké Raphaël s’explique et se veut rassurant.
 
Comment avez-vous abordé la première journée de campagne électorale ?
Nous avons abordé cette première journée avec sérénité. Parce que lorsqu’on est décidé à exercer une certaine fonction, on s’y met totalement. Surtout que c’est avec honneur et fierté que nous avons été choisi par le Rdr pour aider le président de la République au premier plan, et le secrétaire général du Rdr pour développer un pays qui a tant souffert d’incompréhensions.

Des jeunes se réclamant du Rdr ont tenté d’empêcher le déroulement de votre campagne. Que vous reprochent-ils ?
Vous savez, lorsqu’il y a une pluralité d’esprits, cela est tout à fait normal. Mais ma candidature a été acceptée avec satisfaction par l’ensemble de nos parents.

Mais il a été dit que vous avez suspendu votre campagne du fait de la tentative de perturbation. N’est-ce- pas ?
Jamais je n’ai suspendu ma campagne. Tout se passe bien ici. La sono joue, les jeunes dansent… mais mieux vaut prévenir que guérir. Ce matin (Ndlr, samedi), j’étais chez mon grand-frère pour les préparatifs de cette réunion. Et nous avons entendu qu’il y avait des attroupements sur la grande voie. J’ai envoyé des gens voir car le mensonge détruit le village plus que la sorcellerie. Il y avait effectivement un attroupement. Je ne m’y suis pas rendu. Personne ne m’a agressé ni physiquement, ni verbalement. Cinq minutes après, nous avons vu les Frci arriver. Nous saluons au passage notre sous-préfet, qui prévient les difficultés. 

Il semble qu’il y ait des gens qui ne sont pas contents de votre candidature, vous reprochant d’avoir été Fpi ou Lmp.
Ce sont des velléités d’hommes apolitiques. Ceux qui le disent ne connaissent pas la politique. Moi je suis au Rdr depuis très longtemps ! Oui, c’est ce qui est heureusement surprenant. Je ne suis pas un parvenu dans ce parti. Si nous voulons citer des noms, mon frère Lou Patrick, c’est moi qui l’ai amené au Rdr. Ainsi que Madeleine de Kiélé. Pourquoi ? En 2002, le ministre  Kafana Koné Gilbert s’est rendu à mon domicile pour me demander d’être le candidat-député Rdr à Yopougon. Et je lui ai dit que je suis le fils d’un chef de terres. Là-bas, je suis considéré pas par des billets de banque, mais par la noblesse de nos parents qui nous ont précédés. J’ai déjà postulé à Logoualé et je ne peux pas du coup revenir à Abidjan pour être candidat sans avoir consulté les parents. Mais comme je vous aime et que vous allez dans le sens que j’aime, le développement, je vous donne mon frère Lou Patrick et ma sœur Madeleine. Et  ceux-là évoluent depuis longtemps. C’est dire que mon appartenance au Rdr ne date pas d’aujourd’hui. Et les jeunes gens qui viennent par opportunisme dans certains partis, sont ceux qui s’agitent dès qu’ils entendent quelque chose. Et se lèvent pour dire non, on n’est pas d’accord. La direction est une autorité compétente qui fait des enquêtes et qui sait qui fait quoi, qui doit faire quoi ? C’est elle qui a porté son choix sur ma personne. Je profite de vos colonnes pour dire merci au président de la République, au secrétaire général Amadou Soumahoro. A tous les membres du Rdr, et non à ceux qui sont orientés vers des intérêts égoïstes, égocentriques et personnels.

Vous étiez opposé à Gahoudé Narcisse, qui lui était candidat du Rdr, alors que vous étiez indépendant….
Si vous êtes un oiseau et que vous voulez rentrer dans un nid qui est occupé, vous êtes obligé d’en faire un autre. Il était déjà candidat du parti.  Je respecte son choix et celui du parti. Mais Narcisse est mon neveu. Nous sommes du même canton qu’on appelle Isocé. J’ai vu Narcisse deux fois dans ma vie. Une fois à la maison lorsqu’il passait saluer les parents, et une autre fois, hélas, aux obsèques de sa femme décédée. Comment pourrais-je m’opposer à lui ? Mais il faudrait que vous reteniez que les choses se font par histoire. Je suis candidat sur le terrain depuis 1990 et cela fait 21 ans. Donc connu sur tout le terrain. Je ne peux pas être jaloux de l’arrivant qui est peu connu par rapport à moi ! C’est quelques fois des déclarations mensongères qu’il faut redresser pour ramener la réalité.

Aujourd’hui, on constate que vous n’avez pratiquement pas bougé. Quelles sont les actions que vous compter mener pour le reste de la campagne ?
Nous sommes très stratégiques. Un groupe pluriel est formé et va se rendre dans tous les villages par opportunité et par homogénéité des populations. Une fois que ceux-là font la campagne, nous venons en apothéose dans les chefs-lieux de canton et les villages-centres pour animer des meetings, pour saluer les parents car ce qui est fait en amont est aussi fait en aval. Vous comprenez avec moi qu’en cinq jours, je ne peux seul parcourir 60 villages. Il faut une méthodologie qui sied et c’est ce que nous avons mis sur pied.

Quelles sont vos chances face au candidat de l’Udpci, un parti solidement implanté dans la région donc dans son bastion ?
 C’est illusionniste que l’Udpci pense qu’il est dans son bastion. On appelle bastion un endroit où on a ses seuls supporters. Mais vous ne pouvez pas avoir une hétérogénéité de partisans dans un endroit et revendiquer être dans votre bastion ! Nous sommes présents ici avec nos militants et sympathisants. Il y a aussi des sans voix et ça ne peut pas être le bastion de l’Udpci. Alors que nous sommes en train de la voir partir décrescendo. Du vivant du général Guéi, ça marchait pour eux. Mais aujourd’hui, leur manière de faire ne sied pas aux gens de sorte qu’on ne les considère même plus. Sur ce, nous croyons que cette élection, nous allons la gagner sans difficulté.

Entretien réalisé
par Kindo Ousseny
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