UPCI / Suite aux révélations qui ont bouleversé son agenda : Gnamien Konan chasse le président des jeunes et se maintient à la tête du parti

Malgré les révélations sur son agenda caché, Gnamien Konan, s’accroche encore à l’UPCI. Des jeunes dissidents, favorables au président sortant, lui ont donné quitus hier vendredi 2 mars 2012 pour faire main basse sur l’UPCI. Au cours d’une conférence de presse qui a eu lieu dans un maquis (La détente) installé au sein du Zoo d’Abidjan, ces jeunes de l’UPCI (un parti politique sans siège) ont dénoncé une cabale dans la presse contre leur leader. ‘’Gnamien Konan est notre président et nous le soutenons. Lorsqu’il a décidé de rallier le RHDP, nous avons procédé par un vote et la majorité l’a emporté. Je vous le dis parce que vous ne le savez pas. Pour l’instant, il est encore à l’UPCI et même s’il devait aller au PDCI, nous le suivrons et nous procéderons par vote comme il l’a dit lui-même récemment dans un journal de la place. Même si cela se fait en violation des textes du parti en ses articles 22 et 107 comme vous le dites dans vos écrits, mais sachez que le président du parti peut jouir de son pouvoir discrétionnaire pour prendre des décisions qui s’imposent aux textes qui régissent le parti. Le président Gnamien Konan fait l’objet d’accusations gratuites. Il n’a pas renoncé à ses ambitions d’être président de la République. Il sera président un jour et il peut aller militer où bon lui semble. L’UPCI n’est pas une fin en soi’’, ont martelé Nzué Nicolas et Posson Guy Modeste, nouveaux porte-paroles de la branche dissidente de la jeunesse de l’Union Pour la Côte d’Ivoire. Interrogés sur l’absence du président Sié Ibrahim, responsable de la jeunesse de l’UPCI à cette rencontre, les deux conférenciers en mission commandée, ont dit ceci : «Après avoir pris part à la réunion du directoire du parti le jeudi 23 février 2012 au cabinet du ministre Gnamien Konan, Sié Ibrahim qui n’a pas voulu qu’on l’accompagne à cette réunion, a envoyé après des messages écrits (sms) aux membres du bureau des douze personnes qui gèrent le secrétariat national de la jeunesse. Il a dit que le directoire prend acte de la décision prise par le président Gnamien Konan et considère qu’il y a abandon de poste et décidera d’appliquer les textes du parti. Nous avons tous reçu ce message qu’il nous a envoyés et en conséquence, nous avons donc décidé de le suspendre de sa fonction de porte-parole de la jeunesse, mais il demeure un simple militant de l’UPCI. Il a dévoyé le combat et il n’a pas dit la vérité», ont justifié Posson et Nzué.

Dosso Villard