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Société Publié le lundi 5 mars 2012 | Le Patriote

Bouaké ville : un nid de malfrats

Le phénomène d'insécurité n'est pas le seul fait des coupeurs de route qui eux, opèrent sur les routes. Il se vit également à l'intérieur de la ville de Bouaké. De jour comme de nuit, la cité est confrontée à de nombreux vols. Cela est plus préoccupant dans la mesure où les domiciles et les entreprises sont également l'objet d'attaques. Une microfinance (le Fonds local d'épargne et de crédit) de la place a été victime d'un vol, il y trois semaines. Idem pour la Société ivoirienne de tabac (SITAB), début février. Les locaux de la Direction régionale de la Fonction publique, de l'emploi et de la réforme administrative ont été également visités par des quidams. Et les cas sont légion. Cette recrudescence du banditisme touche aussi les vols de véhicules et de motocyclettes dans différents quartiers. Cela se solde parfois par des morts d'hommes. Le cas le plus récent remonte à mi-février. Au quartier Ahougnanssou, le fils du griot a été abattu devant sa porte et sa moto emportée par ses agresseurs. Deux enseignants ont également péri dans de telles agressions et leurs engins motorisés emportés par leurs ravisseurs. Les populations terrifiées ne savent plus à quel saint se vouer. Elles ne cessent d'interpeller les autorités afin qu'un palliatif soit trouvé. Aujourd'hui, s'acheter une moto, c'est s'attirer la visite des braqueurs, donc prendre rendez-vous avec la mort. Ironie du sort, le déploiement des forces de l'ordre dans la région semble ne rien changer. Mais les raisons sont simples. La gendarmerie qui compte environ plus de 1000 éléments dispose seulement de cinq véhicules pour assurer la mobilité de ses hommes. En armement, elle n'est pas bien lotie pour répondre aux besoins de sécurité, à en croire son Commandant, le Colonel Boussin. Il en est de même pour la police, selon le préfet de police. Ces difficultés ont été évoquées lors d'une rencontre entre autorités des forces de l'ordre et la Licorne, à la 3ème région militaire de Bouaké, la semaine dernière. Il serait donc grand temps que le problème d'insécurité soit traité avec beaucoup de dextérité et de célérité par les autorités gouvernementales afin d'assurer aux populations, un climat de tranquillité et d'épanouissement, propice au développement des activités socio-économiques.

Coulibaly Souleymane, correspondant
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