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Politique Publié le lundi 5 mars 2012 | Nord-Sud

En attendant le repentir des pro-Gbagbo

Arrivés au pouvoir de manière calamiteuse, partis dans des conditions désastreuses ! Qu’à cela ne tienne, les partisans de Laurent Gbagbo ne baissent pas la garde. Pas question pour eux de se repentir pour les 3000 morts de la crise post-électorale ou des milliers d’autres victimes du régime policier qu’ils ont mis en place durant leurs dix années de règne. Mais, au-delà de leur refus de prendre part au processus de réconciliation nationale impulsé par le pouvoir d’Alassane Ouattara ou du boycott des élections, la maladie des pro-Gbagbo inquiète. Pas pour eux-mêmes mais pour le pays tout entier. Ils appellent, en effet, un déluge de feu sur la Côte d’Ivoire pour les venger de leur chute du pouvoir et pour revenir aux affaires. Pour ce faire, ils ont missionné, dans les pays de la sous-région, des ‘’mercenaires’’ pour se former aux techniques de renversement de régimes. Et, manifestement, chacun a son rôle à jouer dans cette entreprise. Ceux qui sont chargés de faire de la diversion, n’ont pas abandonné les idées saugrenues qu’on entendait lors de la crise post-électorale, à savoir le recomptage des voix. « Hier, alors que le président ( ?) Laurent Gbagbo, au nom de la démocratie préconisait un recomptage des voix pour vider le contentieux électoral comme dans les grandes démocraties, M. Ouattara avec l’appui de la France et de sa rébellion armée a préféré faire la guerre pour conquérir le pouvoir. Ainsi, le 11 avril 2011, il a vaincu militairement sans convaincre qu’il a battu Laurent Gbagbo dans les urnes. Seul le recomptage des voix peut garantir la paix et la stabilité en Côte d’Ivoire. Sans le recomptage des voix, l’apologie des armes pourrait faire école », dixit Charles Rodel Dosso, un gbagboïste de la dernière heure. Des propos d’une extrême gravité qui témoigne de l’état de santé moral des partisans de l’ancien dirigeant ivoirien. « 10 mois après la prise de pouvoir de M. Ouattara par le coup d’Etat de la France contre le président Laurent Gbagbo, le tableau est sombre. La cohésion sociale même précaire qui avait existé avant la crise post-électorale semble désormais un bon vieux souvenir. Le corps de Christ est durement éprouvé, l’armée, jadis symbole de l’unité nationale, est profondément divisée. La rébellion armée, alliée de la France dans le conflit ivoirien, victorieuse du 11 avril 2011, continue d’humilier les militaires de métier. Ce, avec la bénédiction de M. Ouattara qui fait la promotion tous azimuts des caporaux de la rébellion aux grades d’officiers supérieurs pour mettre sous leur commandement leurs supérieurs d’hier », ajoute Charles Dosso, soucieux de justifier son appartenance à la race des radicaux dans le clan Gbagbo.
Marc Dossa
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