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Société Publié le jeudi 8 mars 2012 | L’expression

Human Rights pris en flagrant délit de contrevérité : « Un Frci viole 5 femmes en une heure »

Le dernier rapport de Human Rights Watch sur la situation sécuritaire de la Côte d’Ivoire, publié le 5 mars, pose problème. Il ne tombe pas sous le coup du bon sens.

C’est connu que la quasi-totalité des mouvements des droits de l’Homme ont des affinités très poussées avec la Gauche. De là à manipuler les rapports pour accabler au maximum les régimes d’obédience politique différente, il y a plusieurs responsables d’Ong qui ont franchi le pas. Le dernier texte de Human Right Watch (HRW), publié le 5 mars, inquiète tant la volonté de ses rédacteurs de nuire au régime d’Alassane Ouattara est manifeste. En général, quand on investigue pour produire des rapports qui se veulent sérieux et crédibles, on recoupe les informations, on s’assure que les informateurs ne racontent pas des balivernes. Toute personne, qui se donne le temps de lire entièrement et entre les lignes le dernier rapport de HRW rédigé à Nairobi au Kenya, est frappée par son caractère déséquilibré. Relisons un extrait de ce texte qui indique qu’un seul élément des Frci a violé cinq femmes entre 21h et 22h. « Nous étions dans un minibus de 22 places reliant Bouaké à Botro, à environ 45 kilomètres. Il était environ 21h00 quand nous avons vu un gros morceau de bois en travers de la route. Nous nous sommes arrêtés et les attaquants sont apparus. Quatre étaient en vêtements civils, le cinquième en tenue militaire. Ils avaient les gros fusils que nous voyons aux mains des militaires dans la ville et ils nous ont crié “Descendez! Descendez!”

Après être descendus, mon père et moi nous sommes mis à courir et ils nous ont tirés dessus. Ils ont tiré deux fois et mon père a été tué. Je me suis immobilisée en entendant les coups de feu et ils m’ont saisie, m’ont ramenée et allongée sur le sol. Ils ont pris l’argent, les [téléphones] portables – tout ce qui avait de la valeur dans nos sacs, dans le minibus et sur les passagers. Ils ont fouillé tout le monde.

Alors que l’un d’eux me fouillait, il m’a déshabillée et m’a violée. Il y avait cinq attaquants mais un seul m’a violée. Il a violé plusieurs autres femmes au moment où il les fouillait; quatre ou cinq au total. Un seul attaquant a commis ces viols mais les autres l’ont vu – cela s’est passé devant tout le monde. Il m’a frappée alors qu’il me violait, me disant que je ferais bien de lui donner tout mon argent. Les attaquants n’étaient pas masqués mais il faisait sombre et les gens avaient trop peur de regarder. Ils tuent les gens qui les regardent. J’ai vu le visage de celui qui m’a violée mais je ne le connaissais pas. »

Un être humain de sexe masculin peut-il violer quatre ou cinq femmes en une seule ou même deux heures ? Comment est-ce possible ? Serait-il une machine ou un extraterrestre. S’il est biologiquement possible pour une femme de s’envoyer 5 mecs en une heure, c’est invraisemblable qu’homme, fût-il le plus viril de la terre, arrive à réaliser un tel exploit. De deux choses l’une. Où l’enquêteur de HRW fait parler une dame imaginaire ou la femme censée avoir été interrogée est une fieffée menteuse. Bref, ce témoignage jette des doutes graves sur la crédibilité des rapports de HRW en Côte d’Ivoire. Aussi, dans ce même rapport note-t-on d’autres contrevérités très graves. « Je suis à Bouaké depuis longtemps, mais je ne pourrais pas les reconnaître. Ils avaient caché leurs visages, avec des cagoules, des écharpes, tout ce qu’ils avaient. Et si vous les regardez, ils vous tuent. Il y a constamment des attaques comme celle-ci. C’est devenu très sérieux. Nous n’avons pas le courage de prendre une moto pour aller à 10 kilomètres. Même en plein centre de la ville, ils vous tueront ». Ainsi, quand un citoyen prend une moto pour se rendre au centre ville de Bouaké, il est tué. Quelle grossièreté ! Si cette assertion de HRW était fondée, les rues de Bouaké seraient jonchées de cadavres tous les jours. Plus loin dans ce même rapport, on peut lire : « Une habitante de Bouaké a dit à Human Rights Watch qu’il n’était plus possible pour les femmes de se déplacer à moto dans la région ». De quelle région de Bouaké parle-t-on finalement puisqu’au centre de la Côte d’Ivoire, les routes grouillent de jeunes filles à moto. Mais là où HRW donne le plus dans la mauvaise foi, c’est quand cette Ong refuse d’évoquer le problème de l’embargo sur les armes qui fait que les policiers et gendarmes ne sont pas bien équipés à Bouaké et partout en Côte d’Ivoire. Corinne Dufka, chercheuse senior sur l’Afrique de l’Ouest à Human Rights Watch, qui a piloté ce dernier rapport sur la Côte d’Ivoire et sa situation sécuritaire sait très bien qu’un pays qui sort d’une crise comme celle-là a besoin d’au moins de 10 ans pour régler les problèmes de sécurité.

Traoré M. Ahmed
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