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Société Publié le jeudi 8 mars 2012 | L’expression

Insécurité sur les routes : Chérif Ousmane, patron de la Compagnie ‘’anti-coupeurs de route’’

© L’expression Par DR
Encasernement des combattants des Forces nouvelles : le commandant Chérif Ousmane prend la tête du 4ème Groupement d’Instruction
Mercredi 25 août 2010. Bouaké, 3è bataillon. Cérémonie de remise du Drapeau ivoirien au commandant Chérif Ousmane (photo), en présence du préfet Konin Aka, du général de brigade Soumaïla Bakayoko, chef d`état-major des FAFN, et des autorités militaires et politiques de la ville
Le puissant combattant qu’il est, a certainement contribué à cette confiance placée en lui. Le commandant Chérif Ousmane, qui était à la tête du groupement tactique 3, vient d’être nommé commandant de la Compagnie ‘’Anti-coupeurs de route’’. Le général de division Soumaïla Bakayoko, chef d’état-major général des Frci, l’a chargé de donner une nouvelle dynamique à l’opération ‘’Zidra’’, afin de lutter efficacement contre l’insécurité généralisée sur les axes routiers de la région. C’est la garnison de la 3ème Région militaire qui a abrité cette rencontre bilan et de réorientation des activités de lutte contre les coupeurs de route, entre le chef d’état-major général et la hiérarchie militaire de Bouaké, mardi dernier. Le Capitaine Yao Jacques a dressé le bilan non reluisant des trois semaines d’activités, depuis le lancement officiel de l’opération de lutte contre l’insécurité sur les axes routiers dans la région du Gbêkê. Il s’est agi pour cet officier de relever les difficultés relatives aux insuffisances de moyens logistiques, de matériels de communication et armements, malgré la bonne disposition d’esprit du personnel. D’où la nomination de ‘’Papa guépard’’ à la tête de cette nouvelle force composite. En effectuant le déplacement de Bouaké, le général Bakayoko n’avait qu’un seul objectif : rendre optimale les activités opérationnelles, avec le peu de moyens disponibles, pour améliorer la sécurité des populations, dans l’attente de la levée de l’embargo sur les armes, toujours en vigueur, malgré l’unification de l’armée. « Le constat s’impose à nous et il nous faut réarticuler notre dispositif avec le concours de tous, car la menace est réelle », a exhorté le général Bakayoko.

Ouattara Abdoul Karim
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