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Société Publié le vendredi 9 mars 2012 | Le Mandat

Domiciles, sociétés, micro-finance… ne sont pas épargnés

Il est très récurrent de voir les habitations et les sociétés pillées en pleine nuit. Une micro finance (le Fonds local d’épargne et de crédit) a fait les frais de ces grands bandits, il y trois semaines, ainsi que la Société ivoirienne de tabac (Sitab), début février. Les locaux de la direction régionale de la Fonction publique, de l’Emploi et de la Réforme administrative ont également été visités par des malfrats. Ces exemples traduisent la recrudescence des vols à mains armées que vivent les populations de la capitale de la paix. Aujourd’hui, ce phénomène est devenu plus qu’un cancer, si bien que les autorités ont initié une brigade anti coupeurs de route sur l’ensemble du territoire. A Bouaké, la présence de cette unité composée de militaires, policiers et de gendarmes rassure tant soit peu, transporteurs et passagers mais ne règle pas le définitivement le problème.

La brigade anti coupeurs de route, une vue de l’esprit face à une population terrifiée

L’initiative de mettre en place une brigade de surveillance est certes louable, mais elle ne semble pas inquiéter outre mesure les malfrats qui, manifestement, donnent libre cours à leurs forfaits. L’interpellation de quatre d’entre eux par le premier responsable de la police militaire, le Cdt Koné Zakaria, avec des armes à feu de type kalachnikov et canon scié, n’a pu empêcher ces indélicats coupeurs de route de troubler le quotidien des riverains. Parfois, ces agresseurs sont plus armés que leurs éléments. La gendarmerie, qui compte environ 1159 éléments pour les trois régions du Gbèkè, du Hambol et du Zanzan, dispose seulement de cinq véhicules pour assurer la mobilité de ses hommes. En armement, elle est très handicapée et ne peut répondre aux besoins de sécurité, a expliqué le Col Boussin, Cdt de la gendarmerie dans la capitale de la paix. Il en est de même pour la police, à en croire N’Guessan Michel, préfet de police de Bouaké. Lors d’une rencontre entre les autorités des forces de l’ordre et la Licorne, à la 3ème région militaire de Bouaké, la semaine dernière, les forces de sécurité locales ont exprimé leurs besoins. Terrifiées, les populations ne savent plus à quel saint se vouer et ne cessent d’interpeller les autorités, au plus haut sommet, afin qu’il soit trouvé une solution idoine. Les évènements postélectoraux étant achevés, c’est une nouvelle crise que vivent les populations ivoiriennes. Il serait grand temps que les autorités gouvernementales se penchent avec beaucoup de dextérité sur le problème d’insécurité, afin de leur assurer un climat de tranquillité, gage d’épanouissement et facteur propice à la relance économique.

DH DE BRAZZA
(Correspondant régional)
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