A son accession, hier, à la présidence de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro a livré un discours de remerciements et d’orientation. Il en appelle à l’union des fils et filles du pays, des députés en l’occurrence, pour la reconstruction de la Côte d’Ivoire.
Mme la Grande chancelière de l’ordre national, représentant le président de la République ;
MM. les présidents Emile Brou et Mamadou Coulibaly ;
M. le président de la Cour suprême ;
M. le président du Conseil économique et social ;
M. le médiateur de la République ;
M. le représentant spécial du Secrétaire général de l’Onu ;
M. le représentant spécial du facilitateur du dialogue direct ;
M. le doyen d’âge de l’Assemblée ;
Mmes et MM. les ministres d’Etat ;
Mmes et M. les ministres ;
M. le Nonce apostolique ;
Excellence Mmes et MM. les ambassadeurs ;
Mmes et M. les représentants des institutions internationales ;
Honorables députés, chers collègues ;
Mmes et MM. les préfets ;
Mmes et MM. les élus ;
Mmes et MM. les officiers généraux, officiers supérieurs des Forces républicaines de Côte d’Ivoire, de la gendarmerie nationale, de la police nationale ;
MM. les hauts dignitaires religieux ;
MM. les rois et chefs traditionnels ;
Honorables invités ;
Mmes et MM. les députés ;
Jeudi dernier, comme le veut notre Constitution, suite aux élections législatives, je remettais au président de la République ma démission du poste de Premier ministre, ministre de la Défense. Moins d’une semaine après cette cérémonie, dont je garde encore un souvenir ému, vous venez de me confier les destinées de notre Assemblée nationale, symbole de notre démocratie, lieu par excellence où s’exprime librement la volonté du peuple ivoirien. Au moment où vous venez de m’élire à cette éminente fonction, je veux vous dire, chers collègues, à la fois mon émotion et mon infinie reconnaissance. Je veux vous féliciter, vous qui avez voté pour moi. Je salue aussi ceux qui n’ont pas porté leur choix sur moi, car par ce geste vous m’avez grandi et vous avez grandi la démocratie.
Oui, chers collègues, quelquefois la triste accélération de l’histoire fait défiler les événements à une allure telle que leur maîtrise par l’Homme, devient impossible et dessine votre destin sans que vous en soyez l’artisan. Présider notre Assemblée nationale, l’Assemblée nationale de notre pays, constitue un immense bonheur.
Chers collègues,
Je vous le dis, avec force, je suis fier de vous. Je veux exprimer du fond du cœur toute ma gratitude à chacune et à chacun, vous qui venez de me témoigner votre confiance. A vous tous, quelle que soit votre appartenance politique, religieuse, ethnique ; quelque soit votre sensibilité, je veux vous dire toute mon estime et mon respect. Car, nous sommes tous dépositaires quelque part de la souveraineté du peuple ivoirien. Nous portons chacune ou chacun une part de cette souveraineté nationale. Notre Assemblée est incontestablement le reflet de la volonté du peuple ivoirien, au-delà de nos divergences d’opinions. Nous devons être l’Assemblée de toutes les Ivoiriennes. Nous devons être l’Assemblée de tous les Ivoiriens. C’est donc dans cet esprit de responsabilité démocratique partagée que nous devons remplir notre mission. Représentant de la nation que nous sommes, nous devons servir l’intérêt général, rien que l’intérêt général. C’est ce à quoi je vous invite chers collègues. C’est donc à l’écoute du peuple, de nos concitoyens, de répondre à leurs aspirations profondes, de penser à la Côte d’Ivoire, à chaque instant dans l’accomplissement de votre mission. Pour ma part, je m’engage à ne pas vous décevoir. Vous me connaissez, je ne suis adulé que d’une passion : servir mon pays. J’en ai administré la preuve lorsque j’ai eu à assumer les fonctions de Premier ministre pendant cinq ans à un moment difficile de la vie de notre nation. Je n’ai pas eu une conception manichéenne de la Côte d’Ivoire : les bons d’un côté et les méchants de l’autre. Je veux être digne de cette prestigieuse constitution, en travaillant sans relâche au rassemblement de tous les Ivoiriens. Nous devons tous autant que nous sommes, apporter notre contribution à l’œuvre de réconciliation nationale et de la reconstruction entreprise par Son excellence Alassane Ouattara, président de la République de Côte d’Ivoire, grand homme d’Etat pour qui j’ai une profonde admiration et un grand respect, et qui m’honore de sa confiance et de son affection.
Chers collègues,
Je vous le dis, en tant que représentant du peuple ivoirien, nous aurons à contrôler l’action du gouvernement ivoirien, car tel est notre rôle et notre mission. J’en souris et pour cause. Mais nous devons le faire dans un esprit de responsabilité, dans le souci constant d’améliorer notre gouvernance conformément à la volonté exprimée par le président de la République, lui-même. Profondément attaché au principe de la séparation des pouvoirs, le chef de l’Etat ne concevra pas, je vous le dis, que notre Assemblée soit une chambre d’enregistrement. Elle doit être plutôt utile à notre pays, une grande Assemblée digne des grandes nations démocratiques. Je veux ici, à présent, saluer le Rdr : ce grand parti qui a porté ma candidature en me donnant son onction. Je veux saluer la sagesse du président Henri Konan Bédié, qui m’a apporté son affection et son appui. Je n’oublie pas mes chers amis et collègues Messieurs Mabri Toikeusse, Anaky Kobénan, Gnamien Konan, qui m’ont accordé leur soutien. Je joins à ces remerciements, bien évidemment, tous les députés indépendants qui nous ont soutenus.
Mesdames et Messieurs les députés,
Me remémorant la liste de mes illustres prédécesseurs : Philippe Grégoire Yacé, Henri Konan Bédié, Charles Bauza Donwahi, Emile Brou, Mamadou Koulibaly, j’ai été saisi d’inspirations et je veux maintenant leur rendre hommage pour leur contribution au rayonnement de notre institution, au moment où nous allons écrire une nouvelle page de l’histoire de notre nation. La Côte d’Ivoire a besoin, au plus vite, que toutes les énergies institutionnelles se conjuguent à réaliser ensemble l’unification de ce pays. A cet effet, l’Assemblée nationale jouera pleinement le rôle qui est le sien. La première marche vers le réveil définitif de notre jeune nation est sans aucun doute la réconciliation entre ses filles et fils, après la fracture profonde qui a ébranlé la cohésion nationale que l’Accord politique de Ouagadougou a heureusement réparée. Je veux dire mon infinie gratitude au président du Faso, Son excellence Blaise Compaoré, facilitateur de cet accord décisif et historique.
A présent, je veux m’adresser à tous nos invités. Vous, mesdames et messieurs les ambassadeurs, les représentants des institutions internationales, les officiers généraux, officiers supérieurs, des Forces républicaines de Côte d’Ivoire, de la gendarmerie nationale, de la police nationale, autorités religieuses, chefs traditionnels, chers compagnons des Forces nouvelles, je veux vous dire ma reconnaissance. Merci de votre soutien, merci de nous accompagner.
Chers collègues,
Il urge pour notre Assemblée nationale, véritable creuset du rassemblement, de la souvenance et du pardon, de constituer tous ses organes, le bureau, les commissions permanentes. C’est pour cela que j’entamerai sans tarder de larges concertations à cet effet. Nous devrons être concrets pour la session ordinaire de l’Assemblée nationale, le 27 avril prochain. Enfin, en mon nom et au nom de Mme Sacko Sarrah Fadika, première vice-présidente, je veux rendre hommage au bureau d’âge de notre Assemblée, à savoir le général Gaston Ouassénan Koné, Mme Yasmina Ouégnin, M. Dah Sansan qui ont enregistré et conduit avec brio le débat et l’organisation de l’élection de ce jour. Pour terminer mon propos, je vous invite à vous souvenir respectueusement de ce grand homme, natif de cette ville de Yamoussoukro, père de la nation ivoirienne qui traça les sillons de notre Etat et de ses institutions, feu le président Félix Houphouet- Boigny. En sa mémoire, j’irai de ce pas m’incliner sur sa tombe avec respect et dévouement.
Chers collègues,
Pour chacun d’entre vous, je forme des vœux sincères de réussite dans vos fonctions. Je souhaite que cette deuxième législature de la deuxième République soit à l’honneur de la République et des Ivoiriens.
Vive la Côte d’Ivoire,
je vous remercie
Mme la Grande chancelière de l’ordre national, représentant le président de la République ;
MM. les présidents Emile Brou et Mamadou Coulibaly ;
M. le président de la Cour suprême ;
M. le président du Conseil économique et social ;
M. le médiateur de la République ;
M. le représentant spécial du Secrétaire général de l’Onu ;
M. le représentant spécial du facilitateur du dialogue direct ;
M. le doyen d’âge de l’Assemblée ;
Mmes et MM. les ministres d’Etat ;
Mmes et M. les ministres ;
M. le Nonce apostolique ;
Excellence Mmes et MM. les ambassadeurs ;
Mmes et M. les représentants des institutions internationales ;
Honorables députés, chers collègues ;
Mmes et MM. les préfets ;
Mmes et MM. les élus ;
Mmes et MM. les officiers généraux, officiers supérieurs des Forces républicaines de Côte d’Ivoire, de la gendarmerie nationale, de la police nationale ;
MM. les hauts dignitaires religieux ;
MM. les rois et chefs traditionnels ;
Honorables invités ;
Mmes et MM. les députés ;
Jeudi dernier, comme le veut notre Constitution, suite aux élections législatives, je remettais au président de la République ma démission du poste de Premier ministre, ministre de la Défense. Moins d’une semaine après cette cérémonie, dont je garde encore un souvenir ému, vous venez de me confier les destinées de notre Assemblée nationale, symbole de notre démocratie, lieu par excellence où s’exprime librement la volonté du peuple ivoirien. Au moment où vous venez de m’élire à cette éminente fonction, je veux vous dire, chers collègues, à la fois mon émotion et mon infinie reconnaissance. Je veux vous féliciter, vous qui avez voté pour moi. Je salue aussi ceux qui n’ont pas porté leur choix sur moi, car par ce geste vous m’avez grandi et vous avez grandi la démocratie.
Oui, chers collègues, quelquefois la triste accélération de l’histoire fait défiler les événements à une allure telle que leur maîtrise par l’Homme, devient impossible et dessine votre destin sans que vous en soyez l’artisan. Présider notre Assemblée nationale, l’Assemblée nationale de notre pays, constitue un immense bonheur.
Chers collègues,
Je vous le dis, avec force, je suis fier de vous. Je veux exprimer du fond du cœur toute ma gratitude à chacune et à chacun, vous qui venez de me témoigner votre confiance. A vous tous, quelle que soit votre appartenance politique, religieuse, ethnique ; quelque soit votre sensibilité, je veux vous dire toute mon estime et mon respect. Car, nous sommes tous dépositaires quelque part de la souveraineté du peuple ivoirien. Nous portons chacune ou chacun une part de cette souveraineté nationale. Notre Assemblée est incontestablement le reflet de la volonté du peuple ivoirien, au-delà de nos divergences d’opinions. Nous devons être l’Assemblée de toutes les Ivoiriennes. Nous devons être l’Assemblée de tous les Ivoiriens. C’est donc dans cet esprit de responsabilité démocratique partagée que nous devons remplir notre mission. Représentant de la nation que nous sommes, nous devons servir l’intérêt général, rien que l’intérêt général. C’est ce à quoi je vous invite chers collègues. C’est donc à l’écoute du peuple, de nos concitoyens, de répondre à leurs aspirations profondes, de penser à la Côte d’Ivoire, à chaque instant dans l’accomplissement de votre mission. Pour ma part, je m’engage à ne pas vous décevoir. Vous me connaissez, je ne suis adulé que d’une passion : servir mon pays. J’en ai administré la preuve lorsque j’ai eu à assumer les fonctions de Premier ministre pendant cinq ans à un moment difficile de la vie de notre nation. Je n’ai pas eu une conception manichéenne de la Côte d’Ivoire : les bons d’un côté et les méchants de l’autre. Je veux être digne de cette prestigieuse constitution, en travaillant sans relâche au rassemblement de tous les Ivoiriens. Nous devons tous autant que nous sommes, apporter notre contribution à l’œuvre de réconciliation nationale et de la reconstruction entreprise par Son excellence Alassane Ouattara, président de la République de Côte d’Ivoire, grand homme d’Etat pour qui j’ai une profonde admiration et un grand respect, et qui m’honore de sa confiance et de son affection.
Chers collègues,
Je vous le dis, en tant que représentant du peuple ivoirien, nous aurons à contrôler l’action du gouvernement ivoirien, car tel est notre rôle et notre mission. J’en souris et pour cause. Mais nous devons le faire dans un esprit de responsabilité, dans le souci constant d’améliorer notre gouvernance conformément à la volonté exprimée par le président de la République, lui-même. Profondément attaché au principe de la séparation des pouvoirs, le chef de l’Etat ne concevra pas, je vous le dis, que notre Assemblée soit une chambre d’enregistrement. Elle doit être plutôt utile à notre pays, une grande Assemblée digne des grandes nations démocratiques. Je veux ici, à présent, saluer le Rdr : ce grand parti qui a porté ma candidature en me donnant son onction. Je veux saluer la sagesse du président Henri Konan Bédié, qui m’a apporté son affection et son appui. Je n’oublie pas mes chers amis et collègues Messieurs Mabri Toikeusse, Anaky Kobénan, Gnamien Konan, qui m’ont accordé leur soutien. Je joins à ces remerciements, bien évidemment, tous les députés indépendants qui nous ont soutenus.
Mesdames et Messieurs les députés,
Me remémorant la liste de mes illustres prédécesseurs : Philippe Grégoire Yacé, Henri Konan Bédié, Charles Bauza Donwahi, Emile Brou, Mamadou Koulibaly, j’ai été saisi d’inspirations et je veux maintenant leur rendre hommage pour leur contribution au rayonnement de notre institution, au moment où nous allons écrire une nouvelle page de l’histoire de notre nation. La Côte d’Ivoire a besoin, au plus vite, que toutes les énergies institutionnelles se conjuguent à réaliser ensemble l’unification de ce pays. A cet effet, l’Assemblée nationale jouera pleinement le rôle qui est le sien. La première marche vers le réveil définitif de notre jeune nation est sans aucun doute la réconciliation entre ses filles et fils, après la fracture profonde qui a ébranlé la cohésion nationale que l’Accord politique de Ouagadougou a heureusement réparée. Je veux dire mon infinie gratitude au président du Faso, Son excellence Blaise Compaoré, facilitateur de cet accord décisif et historique.
A présent, je veux m’adresser à tous nos invités. Vous, mesdames et messieurs les ambassadeurs, les représentants des institutions internationales, les officiers généraux, officiers supérieurs, des Forces républicaines de Côte d’Ivoire, de la gendarmerie nationale, de la police nationale, autorités religieuses, chefs traditionnels, chers compagnons des Forces nouvelles, je veux vous dire ma reconnaissance. Merci de votre soutien, merci de nous accompagner.
Chers collègues,
Il urge pour notre Assemblée nationale, véritable creuset du rassemblement, de la souvenance et du pardon, de constituer tous ses organes, le bureau, les commissions permanentes. C’est pour cela que j’entamerai sans tarder de larges concertations à cet effet. Nous devrons être concrets pour la session ordinaire de l’Assemblée nationale, le 27 avril prochain. Enfin, en mon nom et au nom de Mme Sacko Sarrah Fadika, première vice-présidente, je veux rendre hommage au bureau d’âge de notre Assemblée, à savoir le général Gaston Ouassénan Koné, Mme Yasmina Ouégnin, M. Dah Sansan qui ont enregistré et conduit avec brio le débat et l’organisation de l’élection de ce jour. Pour terminer mon propos, je vous invite à vous souvenir respectueusement de ce grand homme, natif de cette ville de Yamoussoukro, père de la nation ivoirienne qui traça les sillons de notre Etat et de ses institutions, feu le président Félix Houphouet- Boigny. En sa mémoire, j’irai de ce pas m’incliner sur sa tombe avec respect et dévouement.
Chers collègues,
Pour chacun d’entre vous, je forme des vœux sincères de réussite dans vos fonctions. Je souhaite que cette deuxième législature de la deuxième République soit à l’honneur de la République et des Ivoiriens.
Vive la Côte d’Ivoire,
je vous remercie