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Économie Publié le mardi 13 mars 2012 | Le Temps

Le pouvoir veut liquider la Matca : Les sociétaires en colère

«Selon un rapport de la Direction des assurances, les détournements qui ont été faits à la Matca, se sont faits avec des chèques. L’Etat veut liquider la société. Nous ne sommes pas d’accord. Nous ne pouvons pas payer pour la faute de trois individus. Nous avons des preuves que des gens ne veulent pas aller à une Ag». Le samedi 10 avril 2012, le docteur Jacob Assouba président de l’Union patronale des taxis compteurs a été très clair en évoquant la crise que traverse actuellement la Matca. Avec le soutien des membres de la structure qu’il dirige, il s’est opposé à une liquidation de cette compagnie d’assurance qui est pourtant le troisième assureur du marché ivoirien avec plus de huit milles taxis-compteurs. Ce qui n’est pas rien en termes de marché. «Ils veulent liquider notre compagnie pour se partager les biens», susurre, un peu plus en colère, un autre adhérent.

«Nous avons appris par voie de presse que le ministère de l’Economie et des finances par le biais de la direction de la comptabilité publique, avec la complicité du directeur général de la Matca, nourrit l’intention de mettre en place une administration provisoire, et par la suite, de procéder à la prochaine session de la Commission régionale de contrôle des assurances de Cima, au retrait de l’agrément et procéder à la liquidation de notre mutuelle d’assurance», fait remarquer le docteur Assouba. Cette crise est née de l’ambition de certains membres du Conseil d’administration qui veulent prendre les rênes du pouvoir à la Matca. Ou au besoin, procéder à sa liquidation pure et simple. Rien que pour se partager les biens de l’entreprise, comme le fait savoir un peu plus haut, un sociétaire. Et point culminant de cette crise, Adama Coulibaly qui a été élu Pca de la Matca le 29 décembre 2009, ne peut pas avoir accès à son bureau.

Le Pca a été en plus suspendu par une décision de justice qui, selon les sociétaires, viole le code Cima et l’Acte Ohada. Il a été en plus, freiné dans sa volonté de convoquer une assemblée générale par une décision de justice. Alors qu’il ne voulait que mettre de l’ordre dans la maison. «Les procédures judiciaires qui ont coûté plus de deux milliards à la société ont repris. Ce sont nos cotisations qui sont dilapidées. Nous ne sommes pas disposés à la nomination d’un administrateur provisoire et le retrait d’un agrément de la Matca. Nous réclamons la tenue d’une assemblée générale extraordinaire des propriétaires des taxis-compteurs sociétaires de la Matca», propose alors le docteur Assouba. Au cas où la justice s’inviterait aussi dans cette autre rencontre, les propriétaires des taxis compteurs entendent se faire entendre.

Guehi Brence
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