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Art et Culture Publié le vendredi 16 mars 2012 | L’expression

Après le licenciement de 300 agents / Aka Sayé Lazare (Dg) : «La Rti est encore en sureffectif»

© L’expression Par Prisca
Passation des charges à la RTI : Brou Aka Pascal passe le flambeau au nouveau Directeur général, Aka Sayé Lazare
Mardi 2 aout 2011. Abidjan. Maison de la télévision, à Cocody. Cérémonie de passation des charges entre Brou Aka Pascal et le nouveau Directeur général, Aka Sayé Lazare
Après le licenciement des 300 agents de la Rti, le Dg, Aka Sayé Lazare, a rencontré les travailleurs du média d’Etat. Même s’il juge que la Rti est encore en sureffectif de plus de 20 %, il a rassuré ses collaborateurs sur le fait qu’il n’y aura plus de compression massive. Il les a engagés à se remettre au travail pour redonner à la Rti ses lettres de noblesse.

La rencontre se voulait une réunion de famille autour du bien commun. Le Directeur général de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (Rti), Aka Sayé Lazare, a échangé, hier, avec ses collaborateurs, au studio B de la maison de la télévision sur la santé de l’entreprise après le licenciement de 300 agents. Devant les travailleurs rassemblés, Aka Sayé Lazare a rappelé les efforts consentis par la Direction générale de la Rti pour que le départ des agents licenciés se fasse «dans les meilleures conditions». «Tous ceux qui ont été licenciés pour motifs économiques ont perçu la totalité de leurs droits légaux. Quant à ceux qui ont demandé à partir volontairement, ils ont perçu en plus de leurs droits légaux, des mesures d’accompagnement constitués de huit mois de salaire, du rachat par l’entreprise des charges sociales Cgrae ou Cnps selon le cas et du bénéfice de l’assurance maladie pendant un an», a indiqué le patron de la Rti. Pour le successeur de Brou Aka Pascal à la tête du média audiovisuel d’Etat, cette mesure, «qui peut paraître impopulaire», était «nécessaire pour la survie de la société». Il a engagé les travailleurs de la Rti à retrousser les manches et à redoubler d’ardeur dans le processus de redressement de leur entreprise. «(…) Je me dois de vous dire que le plus dur ne fait que commencer : le redressement effectif de la Rti». Faisant l’état des lieux de la maison, le premier responsable de la Rti a appelé ses collaborateurs à améliorer la qualité du service «pour éviter une nouvelle mesure de restructuration».
Parce que, de l’avis d’Aka Sayé Lazare, «eu égard au niveau actuel du volume de notre activité, la Rti est encore en sureffectif de plus de 20%». Il a néanmoins tenu à rassurer les travailleurs sur le fait qu’il n’y aura plus de compressions massives comme celle qui vient de se passer. Noël Gnagno, représentant le Syndicat national des agents des secteurs publics et parapublics de l`information (Syninfo), a interpellé le Dg sur la nécessité de préserver certains corps de métier que le licenciement a «décimés». Il a dénoncé une «décision politique» qui aurait pu être évitée. «Donnez l’exemple. Faites fi des a priori», a-t-il lancé. Le Dg prendra l’engagement de faire face aux cas de sous-effectifs s’ils étaient avérés. Il a tenu à réaffirmer un fait : les licenciements opérés n’ont rien de politique et n’avaient pour seul objectif que de permettre à la Rti de mieux se porter. A ceux qui doutaient encore de l’opportunité d’une telle décision, le Dg dira : «Si nous ne l’avions pas fait, la Rti aurait été dissoute et tout le monde aurait perdu».

M’Bah Aboubakar
Légende : Aka Sayé a engagé ses collaborateurs à se remettre au travail.
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