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International Publié le lundi 26 mars 2012 | Xinhua

Kofi Annan à Moscou pour discuter de la crise syrienne, des sujets épineux persistent

© Xinhua Par Aristide
Audiences du chef de l`Etat: le Président Alassane Ouattara a reçu Kofi Annan
Mercredi 18 janvier 2011. Abidjan. Palais présidentiel du Plateau. Le Président Alassane Ouattara reçoit l`ancien Secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan
MOSCOU - Kofi Annan, envoyé spécial de la Ligue arabe et de l'ONU, a rencontré le président Dmitry Medvedev et le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov dimanche à Moscou pour trouver une solution à la crise syrienne.
Les analystes locaux pensent que M. Annan aurait voulu en savoir plus de la position russe concernant la question syrienne et espérait que Moscou, ami proche de Damas, puisse influencer le gouvernement syrien pour que ce dernier signe un cessez-le-feu.
La Russie a en réalité réaffirmé que l'opposition syrienne était l'obstacle qui empêchait qu'une solution soit trouvé à cette crise.
"LA DERNIERE CHANCE"
La Russie, membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, est considérée comme un médiateur important pour trouver une solution à la crise syrienne.
Après sa rencontre avec M. Annan dimanche, M. Medvedev a déclaré que la mission de l'émissaire pourrait être la "dernière chance" pour éviter que la Syrie n'entre en guerre civile.
Konstantin Eggert, expert russe chargé des affaires arabes qui a interviewé M. Lavrov récemment, a déclaré que le ministre des Affaires étrangères pensait que M. Annan était le seul diplomate international à pouvoir trouver une sortie satisfaisante à l'impasse syrienne.
"Si la mission de M. Annan échoue, m'a dit M. Lavrov, toute la stabilité régionale sera menacée", a déclaré M. Eggert à Xinhua, ajoutant que c'était la raison pour laquelle le commentaire de M. Medvedev était important.
L'expert a indiqué que l'on ne pouvait pas dire que la réunion de dimanche ait débouché sur des résultats pratiques, "mais il est clair que Moscou a tenu ses promesses et a assisté M. Annan dans sa mission en Syrie".
LES POINTS EPINEUX
M. Eggert a expliqué que la Russie avait réitéré que la communauté internationale ne devait pas seulement pousser le gouvernement syrien à participer aux négociations mais qu'elle devait également faire pression sur les groupes d'opposition.
Cependant, un important groupe d'opposition politique syrien, le Conseil national syrien, ainsi que d'autres groupes, ont refusé d'entamer un dialogue avec le gouvernement.
Par ailleurs, des pays arabes et occidentaux n'ont pas changé leurs mesures unilatérales contre le gouvernement syrien et ont nié la légitimité du gouvernement de Bachar al-Assad.
Il faut bien comprendre qu'il n'y a pas seulement un acteur dans la région qui ait de l'influence sur la situation syrienne, a souligné M. Eggert.
Moscou accuse certains pays de vouloir renverser le régime en Syrie et de livrer des armes aux groupes d'opposition, mettant en garde que l'initiative pourrait entraver la paix et la mise en place de l'initiative en six points de M. Annan.
Après la réunion de M. Annan avec M. Medvedev, le vice-ministre des Affaires étrangères, Gennady Gatilov, a écrit sur son blog que les autorités syriennes avaient accepté de coopérer avec l'opposition suite à l'initiative lancée par M. Annan.
"Le plan de M. Annan a une chance de réussir si les autorités syriennes et l'opposition coopèrent avec lui", a écrit M. Gatilov. Fin
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